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Tel était Laurent, en qui certes deux hommes bien distincts se combattaient. L'on eût dit que deux âmes, s'étant disputé le soin d'animer son corps, se livraient une lutte acharnée pour se chasser l'une l'autre. Au milieu de ces souffles contraires, l'infortuné perdait son libre arbitre, et tombait épuisé chaque jour sur la victoire de l'ange ou du démon qui se l'arrachaient.

Les exilés sont épars; la destinée a des souffles qui dispersent les hommes comme une poignée de cendres. Les uns sont en Belgique, en Piémont, en Suisse, ils n'ont pas la liberté; les autres sont

Pourtant le printemps tremble et dans l'air attiédi Traînent des souffles de bonheur et de lilas; Pourtant le vieil amour a passé l

Oui, le penseur en vain, dans ses essors funèbres, Heurte son âme d'ombre au plafond de ténèbres; Il tombe, il meurt; son temps est court; Et nous n'entendons rien, dans la nuit qu'il nous lègue Que ce que dit tout bas la création bègue A l'oreille du tombeau sourd. Nous sommes les passants, les foules et les races. Nous sentons, frissonnants, des souffles sur nos faces.

On peut noter des vers comme ceux-ci: Nous sommes les passants, les foules et les races: Nous sentons frissonnants des souffles sur nos faces; Nous sommes le gouffre agité. Nous sommes ce que l'air chasse au vent de son aile. Nous sommes les flocons de la neige éternelle Dans l'éternelle obscurité.

Et dans la chambre humble et déserte nous sentions, cachés tous trois, Entrer par la fenêtre ouverte Les souffles des nuits et des bois, Tandis que, dans le texte auguste, Leurs coeurs, lisant avec ferveur, Puisaient le beau, le vrai, le juste, Il me semblait,

Il était simulacre. Ayant sur lui les souffles qui ne s'apaisent pas, il était l'implacable. Le tremblement éternel le faisait terrible. Il semblait, dans les espaces, un centre, ce qui est effrayant

Pourtant, on était bien sur ce gaillard d'avant pendant ces veillées du large; on y recevait en pleine poitrine les souffles frais de la nuit, les brises vierges qui n'avaient jamais passé sur terre, qui n'apportaient aucun effluve vivant, qui n'avaient aucune senteur. Quand on était étendu l

En haut, sur la terrasse, les souffles de la rivière chassaient les odeurs du graillon. Thérèse, appuyée contre la balustrade, regardait sur le quai. A droite et

Voyez-les, ces filles d'Arles, au teint de rose-thé, coiffées de cet enroulement d'un ruban noir, au fond de tulle grand comme une fleur, et cette coiffure de rien, posée au haut de la tête, sur des cheveux aux bandeaux, comme soufflés et légèrement ondulants, et qu'on dirait prêts