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Une troisième semblait l'image de la Douleur endormie; on voyait au soulèvement de sa poitrine qu'elle rêvait d'un rivage adoré, d'une patrie absente... Des larmes sillonnaient la noire frange de ses yeux, comme des gouttes de rosée brillent sur les rameaux d'un cyprès.

J'aimais Téhura et je le lui disais, ce qui la faisait rire: elle le savait bien! Elle semblait, en retour, m'aimer, et ne me le disait point: mais quelquefois, la nuit, des éclairs sillonnaient l'or de la peau de Téhura....

Les boulets sillonnaient la terre tout autour de lui. Il semblait indifférent

Pendant qu'il parlait ainsi, Rubens regardait avec une profonde attention le médecin de Leyde. C'était un homme jeune encore et au front chauve; la barbe blonde qui couvrait sa poitrine formait un contraste bizarre avec son teint noir et brûlé par les fatigues et par le soleil du Nouveau-Monde. Rubens lut dans les rides qui sillonnaient avant le temps le front de l'inconnu des chagrins profonds, de ces chagrins qui décident de la destinée d'un homme. Tout

Pendant les accalmies, on entendait un sifflement aigu d'une telle intensité qu'il devait se propagera une grande distance. De rapides éclairs en zigzags sillonnaient l'énorme panache de ces deux colonnes, qui se perdait dans la nue. C'étaient deux trombes marines, et il y a vraiment lieu d'être effrayé

Les trois hommes se regardèrent longtemps en silence: leur face était grave et les plis profonds qui sillonnaient leur front prouvaient l'angoisse horrible qui leur étreignait le cœur.

Nous étions, comme de coutume, réunis sous la treille. La soirée était orageuse, l'air pesant et le ciel chargé de nuages noirs que sillonnaient de fréquents éclairs. Nous gardions un silence mélancolique. On eût dit que la tristesse de l'atmosphère avait gagné nos coeurs, et nous nous sentions involontairement disposés aux larmes. Beppa surtout paraissait livrée

Ce pavillon paraissait aussi dans un grand état de délabrement; de profondes lézardes sillonnaient les murs; les fenêtres et les persiennes, autrefois peintes en gris, étaient, avec les années, devenues presque noires; les six croisées du premier étage, donnant sur la cour, n'avaient pas de rideaux; une espèce de rouille grasse et opaque couvrait les vitres; au rez-de-chaussée on voyait,

»O Laurette, j'ai pleuré avec toi sur la bière de ton pauvre bien-aimé, et je me souviens que ma pitié tempérait l'amertume de ta douleur; alors, tu t'abandonnais sur mon sein; tes blonds cheveux couvraient mon visage; les larmes qui sillonnaient tes joues retombaient sur les miennes, et avec ton mouchoir j'essuyais et je ressuyais ces larmes qui, se renouvelant sans cesse, roulaient de tes yeux sur tes lèvres... Tu étais abandonnée de tous... Mais, moi,... jamais je ne t'abandonnai...

Tel était le Sonray avec ses villages coiffés de toits renversés comme des bonnets arméniens; il y avait peu de montagnes, mais seulement ce qu’il fallait de collines pour faire des ravins et des réservoirs, que les pintades et les bécassines sillonnaient de leur vol; ç