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Samedi 27 octobre. Les attentes, dans les petites gares de chemins de fer, aux heures entre chien et loup, après une journée de courses au grand air: ce sont des heures de la vie, comme passées dans un morne rêve, s'entendrait un monotone tic tac d'horloge, et derrière un grillage rougeoyant apparaîtrait une silhouette fantastique de buraliste,

Alors le dévot passager regarde la campagne: polders argileux, briqueteries rougeoyant parmi les digues verdoyantes; villas blanches encadrées de rideaux d'arbres, auxquelles de vastes pelouses, dévalant doucement jusqu'

Elle sortait de l'allée, la lampe de l'escalier mettait sur l'humidité des murs un ruissellement rougeoyant, et se lançait sur le trottoir: un trottoir côtoyant de vieilles bâtisses ressoudées tant bien que mal, interrompu par les rentrants des maisons bâties d'après le nouvel alignement, coupé, ç

Léna sentit un vague attendrissement en songeant au vaste et rougeoyant foyer de la cuisine, tandis qu'elle frissonnait dans cette chambre sans feu. Mais une pensée heureuse vint dissiper cette impression qu'elle raillait elle-même: elle était

4 décembre. Contraste de la vie! Nous emplissons un peu Paris en ce moment du bruit de notre livre, et nous voici ici devant l'âtre de la cheminée de la baraque, sur le manteau de brique encore taché de la main des maçons marquée en chaux, noircit un bouquet desséché d'immortelles, couleur de vieux bois. Dans la cheminée, des souches fantastiques, flambant, se tordant, rougeoyant comme des racines de mandragores. Et dans la baraque, un banc, un cor de chasse, un vieux nid de frelons

Libre, fumant, monté de brumes violettes, Moi qui trouais le ciel rougeoyant comme un mur Qui porte, confiture exquise aux bons poètes, Des lichens de soleil et des morves d'azur, Qui courais taché de lunules électriques, Plante folle, escorté des hippocampes noirs, Quand les Juillets faisaient croûler

Ah! la douceur d'ouvrir, dans un matin d'automne, Sur le feuillage vert, rougeoyant et jauni, Que la chaleur d'argent éclabousse et sillonne, Les volets peints en noir du palais Manzoni! Des citronniers en pots, le thym, le laurier-rose Font un cercle odorant au puits vénitien, Et sur les blancs balcons indolemment repose Le frais, le calme azur, juvénile, ancien!

Quand l'automne attristé, qui suspend dans les airs Des cris d'oiseaux transis et des parfums amers, Et penche un blanc visage aux branches décharnées, Reviendra, mon amour, dans la prochaine année, Quels seront tes souhaits, quels seront mes espoirs? Rêverons-nous encor tous deux comme ce soir, Dans la calme maison qu'assaille la rafale, l'humble cheminée, en rougeoyant, exhale Une humide senteur de fumée et de bois? Entendrons-nous, mes mains se reposant sur toi, Ces grands chants de Schumann, exaltés, héroïques, le désir est fier comme un sublime exploit, passe tout