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La question de la suppression du poêle mobile fut de même décidée en deux mots: pour la nuit, on installerait une grille dans la cheminée, on l'emplirait de charbon de terre qu'on couvrirait de poussier mouillé, et avec ce système, employé dans beaucoup de petites gares de chemins de fer, on aurait du feu jusqu'au matin.

Antithèses étranges et profondes, plus profondes qu'ailleurs, ou plus sensibles, ou plus souvent rencontrées: Entre le soleil et la pluie ou le brouillard, entre les paysages de gares, de docks, d'usines et de mines et les paysages de bois, de lacs et de pâturages; Entre le passé et le présent, qui partout se côtoient, dans les institutions, dans les moeurs, dans les édifices;

Il nous entretient des mécaniciens, dit que ces gens qui courent, tous les jours, le risque d'être tués, sont des êtres loyaux n'ayant pas les côtés tracassiers des autres ouvriers, des êtres contents de leur état, et en assumant la responsabilité. Il nous les peint, comme des juifs-errants, n'ayant que le repos des dortoirs de refuge, et sentant bien qu'ils ont contre eux, gens de passage, la localité des gares, mais au fond se considérant comme une aristocratie, et ne consentant pas

D'autres gares, inutiles aussi, se suivent: il y en a qui sont tout au bord de l'Adour, l'on voit des gens qui jettent des filets, et de grands arbres dans les îles. Enfin, on aperçoit Bayonne, les deux clochers blancs d'une cathédrale haut perchée, des glacis, des contrescarpes.

Et nos deux âmes s'étreignirent de toute la force de nos bras. Malheureusement les gares ne sont pas organisées pour ces belles étreintes. Il y a la salle des voyageurs, la salle des bagages; mais il n'y a pas la salle des effusions, il n'y a pas la salle des âmes. On nous bousculait, on nous marchait dessus. «Circulez! circuleznous criaient les gens de l'octroi.

Les aéros ayant été amenés jusqu'au terrain clos de murs ils devaient être garés, les touristes se mirent en mesure de gagner le Havre dont ils étaient éloignés d'une petite demi-heure de marche environ. Toutefois ils trouvèrent place dans le funiculaire de Sanvic qui les amena en peu d'instants dans la grande ville. Ils arrivaient

Briques et tuiles, O les charmants Petits asiles Pour les amants! Houblons et vignes, Feuilles et fleurs, Tentes insignes Des francs buveurs! Guinguettes claires, Bières, clameurs, Servantes chères A tous fumeurs! Gares prochaines, Gais chemins grands... Quelles aubaines, Bons juifs errants! Juillet 1873. Dans l'herbe noire Les Kobolds vont. Le vent profond Pleure, on veut croire.

Lequel de nous aurait eu l'idée, aurait éprouvé le désir, en temps ordinaire, d'avoir constamment chez soi, accaparant toutes les réflexions, la carte de son pays?... A quoi bon? N'avait-on pas, depuis les examens, achevé ses études? Ou du moins on se l'imaginait!... Non, la carte n'avait plus de raison d'être que dans les lycées et les gares. Et pourtant!

Dans ces gares, au passage incessant des trains, la pensée de ceux qui les habitent, ne doit avoir le temps de se poser sur rien, elle est sous le coup d'un ahurissement, produit par ce mouvement perpétuel.

Il s'agissait, maintenant, puisque l'homme moderne avait besoin de gares, de docks, de théâtres, d'hôpitaux, comme le contemporain de Philippe-Auguste réclamait des cathédrales et des monastères, de concevoir et d'élever des édifices modernes, traduisant le vœu, l'enthousiasme, la foi des générations scientifiques, positivistes et industrielles du siècle de la vapeur et de l'électricité.