United States or Mali ? Vote for the TOP Country of the Week !


Balades, chancons et complaintes Sont pour moy mises en oubly, Car ennuy et pensées maintes M'ont tenu longtemps endormy; Non pourtant, pour passer soussy, Essayer vueil se je sauroye Rimer, ainsi que je souloye, Au moins j'en feray mon povoir, Combien que je congnois et scay Que mon langaige trouveray Tout enroillié de nonchaloir.

Le lendemain du premier jour de May, Dedens mon lit, ainsi que je dormoye, Au point du jour m'avint que je songay Que devant moy une fleur je veoye, Qui me disoit: Amy, je me souloye En toy fier, car pieca mon party Tu tenoies, mais mis l'as en oubly, En soustenant la fueille contre moy; J'ay merveille que tu veulx faire ainsi, Riens n'ay meffait, ce pense je, vers toy.

Ah! qu'il te sied bien moins de troubler mon repos Par les traits odieux d'un si lasche propos: Perfide as-tu si peu de honte, & de courage Que de ne pas rougir me tenant ce langage, As-tu mis en oubly la gloire de tes fers, Ne te souvient-il plus que je les ay soufferts, Et mesme quelquesfois pour soulager tes peynes Que ma main pitoyable a soustenu tes chaisnes, Toutesfois coeur ingrat & sans ressentiment Apres avoir porté la qualité d'Amant Tu parles pour un autre, & tu veux que mon ame Reçoive en ta faveur les ardeurs de sa flame, Ah! que tu monstre bien par ce tour desloyal Combien le Cid avoit un indigne Rival, Puisque tu ne sçaurois te conserver la gloire D'avoir long-temps au moins disputé la victoire.

Mon chier cousin, de bon cueur vous mercie, Des blancs connins que vous m'avez donnez; Et oultre plus, pour vray vous certiffie, Quant aux connins, que dictes qu'ay amez, Ilz sont pour moy, plusieurs ans a passez, Mis en oubly; aussi mon instrument Qui les servoit, a fait son testament, Et est retrait, et devenu hermite; Il dort tousjours,

Venez vers moy, Bonne nouvelle, Pour mon las cueur reconforter. Contez moy comment fait la belle, L'avez vous point oy parler De moy, et amy me nommer? A elle point mis en oubly Ce qu'il lui pleut de m'accorder, Quant me donna le don d'amy.

Il faut que tu les aymes plus que les autres puis qu'ils t'ont baptisez, quand tu auras de la viande, & du poisson, tu leur en donneras, & ne les abandonneras point. Ayme aussi les Pères Jesuites, & oubly ce que je t'en ay dit. Ayme aussi Monsieur du Pont, Monsieur de Champlain, Madame Hebert, & son gendre, & tous les autres François qui seront bons, & ne va point avec les meschans.

Il y a longtemps, mon très-révérend père, que je me suis donné l'honneur de vous écrire. Je ne crains pas que vous soupçonniez que ce soit par oubly. C'est souvent par discrétion que je m'en prive. Cette fois cy c'est par scrupule. Je ne voulois pas vous dire une chose que je suis persuadée qui vous fera de la peine et j'en ay encore davantage

Et s'il vous plaist faire ainsi Que je dy, Ledit suppliant sera Allegié de son soussy; Et ennuy D'avec son cueur bannira; Et apres, tant que vivra, Priera Pour vous, sans mectre en oubly La grace qu'il recevra, Et aura, Par vostre bonne mercy.

Mais se d'adventure: par oubly ou negligence avez laissé voz petis saulvageaulx en leur pepiniere deulx ou troys ans sans les arracher/ il les fauldroit reonner/ comme dict est/ des aultres petis/ mais leur fauldroit faire les reons plus creulx/ pour les replanter/ et ne leur rongner par tant leur racines d'ung peu & les esbranchez par hault/ selon qu'on verroit que besoing en seroit/ & ou surplus les transplanter & enter/ & en faire les aultres choses/ come dict est/ de ceulx qu'on reonne petis d'ung an.

Quant couchié fu, de legier m'endormy; Et en dormant, ainsi que je songoye, Advis me fu que, devant moy, je vy Ung vieil homme que point ne congnoissoye; Et non pourtant autresfoiz veu l'avoye, Ce me sembla; si me trouvay marry Que j'avoye son nom mis en oubly, Et, pour honte, parler