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Qu'y a-t-il? s'écria Sefietje interdite. Aucune ne parut empressée de répondre. La vieille Natse en pleurant leva les bras au ciel, comme pour dire que, cette fois-ci, c'était la fin de tout.

L'âge que le bon Dieu m'a donné, répondait Natse d'un air pincé et péremptoire. Certains jours, les autres s'en tenaient l

Vous êtes des chipies! grondait Natse; outrée. Et elle fondait en larmes. Elle pleurait beaucoup, pour la moindre chose et, souvent, sans raison aucune. Elle pleurait parce que la vie pour elle était si dure; elle pleurait parce qu'elle était si pauvre; elle pleurait parce qu'elle était si vieille, et aussi parce qu'elle ne savait pas au juste

Ils étaient rares, ceux qui partageaient complètement les idées de Pierken et qui avaient sa foi robuste en l'avenir. La vieille Natse, qui avait tant vu et souffert dans sa vie, hochait la tête en silence, ou disait que c'était trop triste et que ça la ferait pleurer; et Mietje Compostello opposait un argument qu'elle répétait en une obstination farouche: Il y a toujours eu des pauvres et des riches en ce monde et il y en aura toujours. C'est le Petit Homme de L

Après Natse venait Mietje Compostello. Sa lointaine origine espagnole se trahissait dans toute son apparence. Elle avait la peau bistrée, les cheveux noirs, les sourcils épais et des yeux comme du velours. De très vieilles personnes, qui avaient connu sa grand-mère, affirmaient que celle-ci était noire comme une Mauresque. Mietje avait une voix sourde et caverneuse et parlait toujours très lentement, comme si les mots ne s'échappaient qu'avec effort de ses lèvres bleuâtres. Ce qu'elle disait d'ailleurs était rarement enjoué ou frivole. Mietje était une nature chagrine et pessimiste qui prédisait souvent des calamités prêtes

N'importe, la Natse vivante devait avoir été bien belle dans sa jeunesse. Aujourd'hui encore, malgré son grand âge, elle avait conservé des traits d'une finesse et d'une pureté remarquables,

Aussitôt qu'elle aperçut la servante, Natse eut une nouvelle crise de larmes; Lotje et «La Blanche», d'habitude si douces et si timides, ne décoléraient pas, en calculant âprement ce que cette grève idiote leur faisait perdre d'argent.

Natse était la plus âgée. Elle devait être très très vieille, mais nul ne connaissait exactement son âge, qu'elle-même ignorait. On avait commis une erreur,

Du reste, toutes prirent, comme Lotje, leurs deux petits verres, moins parce qu'elles en avaient envie que parce qu'elles y avaient droit. Et, seule, la vielle Natse eut un hoquet devant le deuxième verre et fit mine de le refuser. Les autres trouvèrent cela très mal. M. de Beule pourrait en déduire que pour les femmes un seul verre suffisait. Elles forcèrent la vieille

Alors, Sefietje avait langui et souffert, indiciblement. Elle avait tout mis en oeuvre pour le faire revenir; elle avait gémi, pleuré, supplié, mais en vain. Bruteyn en avait assez et ne s'y laissait plus prendre. De ce jour datait, selon Natse, la haine féroce, irréconciliable, que Sefietje avait vouée aux mâles et