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Pierken se déclara satisfait. Il eût préféré un autre délégué que Feelken, mais il ne fit pas d'observation. Il était satisfait. C'était un jeudi. Il fut décidé qu'on attendrait jusqu'au samedi, au repos de quatre heures. Alors,

Ce n'est peut-être pas vrai, ce que je dis! ripostait Pierken vertement. Pourquoi sommes-nous ici

Mais comment s'y prendre et que lui demander? Pierken hésitait, et les autres ouvriers n'étaient pas en état de l'aider de leurs conseils. Tous, certes, avaient le sentiment obscur d'une injustice sociale que leur classe subissait depuis des siècles; mais comment exprimer, traduire cela dans le fait? Qu'allaient-ils demander, ou exiger, pour améliorer leur triste sort?

Avant que Berzeel eût le temps de répondre, la foule se creusa, bousculée; comme un tigre, Pierken sauta sur son frère et lui hurla en pleine face: Salaud! Crapule! Ivrogne! Tu n'es pas honteux! Veux-tu f.... le camp! Hein! quoi! rugit Berzeel, brandissant son bâton. Et brusquement il l'abattit, de toute sa force, sur la nuque de Pierken.

Poeteken, envoyé aux informations, revint au bout d'une heure. Il avait rencontré Pierken et Leo, qui lui avaient dit qu'ils se considéraient comme renvoyés, puisque M. de Beule leur avait fait savoir d'avance, par l'intermédiaire de Sefietje, que ceux qui assisteraient

A quatre heures, Pierken parut dans la fabrique, mais point pour y reprendre son travail. Il avait gardé ses habits du dimanche mis pour l'enterrement, et venait dire adieu

Pourquoi? demanda-t-il, méfiant, comme Sefietje. Nous vous le dirons, monsieur. Pourrions-nous avoir quelques minutes d'entretien chez vous? Vous pouvez parler ici, répondit sèchement M. de Beule. Ça n'est pas bien facile, monsieur, dit Pierken hésitant et déçu. Brusquement, M. de Beule se fâcha. Vous ne prétendez pourtant pas me dicter la loi dans ma maison! s'écria-t-il.

Accroupis en ligne contre le mur dans la cour, les ouvriers mastiquaient leur tartine, lorsque M. Triphon, en sortant de l'huilerie, entendit prononcer son nom. Du coup il s'arrêta et se tint caché derrière une porte. On parlait de la fameuse histoire et Pierken disait, d'un ton tranchant et doctoral: Je trouve ça bien. Je trouve bien qu'il continue

C'était pendant cette petite demi-heure bénie, ensoleillée et libre, court répit qui coupait si agréablement la grise monotonie du travail forcé dans les «fosses» lugubres, que Pierken, malgré la défense formelle de M. de Beule, faisait part en cachette aux autres ouvriers, de la sagesse sociale qu'il puisait chaque matin dans son petit journal. Il ne tarissait pas; il savait raconter des choses, toujours nouvelles, toujours autres; peu

Un couteau! Un couteau! hurla Pierken fouillant dans ses poches et grimpant