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Brusquement il congédia, sur les plus futiles prétextes, le ministère républicain de M. Jules Simon, qui réunissait dans la chambre une majorité de deux cents voix. Le nouveau cabinet, sous la présidence de M. de Broglie, ne fut composé que de monarchistes. Deux jours après, un décret du président de la République prorogeait le parlement pour un mois.

Je ne les débine pas. Je dis qu'ils sont moins intelligents que vos électeurs monarchistes et catholiques qui ont marché pour vous avec les bons Pères. Ceux-l

Non, ils ne sont pas monarchistes, car, si les hommes n'aiment pas souvent ce qu'ils ont, parce que ce qu'ils ont n'est pas souvent aimable, ils craignent le changement pource qu'il contient d'inconnu. L'inconnu est ce qui leur fait le plus de peur. Il est le réservoir et la source de toute épouvante.

Que s'est-il passé au mois d'octobre 1885? Les candidats monarchistes se sont bien gardés de montrer le plus petit coin de leur drapeau, et, sans demander aux électeurs de manifester leurs préférences pour telle ou telle dynastie, ils se sont bornés, qu'ils fussent bonapartistes, légitimistes ou orléanistes,

Sur la meule de la royauté ou du césarisme s'aiguise l'amour de la liberté, qui s'émousse dans un pays libre, ou qui se croit libre. Ce n'est guère l'usage d'aimer ce qu'on a. Aussi bien la réalité n'est pas bien aimable. Il faut de la sagesse pour s'en contenter. On peut dire qu'aujourd'hui les Français âgés de moins de cinquante ans ne sont pas républicains. Ils ne sont pas monarchistes.

Monarchistes ou républicains, révolutionnaires ou modérés, chacun éprouvait au même degré le besoin de se distraire des dangers passés, et de l'affreux spectacle qu'on avait eu si longtemps sous les yeux. La crainte de voir revenir d'un instant

C'est cette alliance, aujourd'hui rompue, des prêtres avec les monarchistes qui a permis aux radicaux d'accaparer la République et, sous couleur de la défendre, d'en faire leur chose et leur butin; de la façonner et de la rétrécir

On comprend qu'en voyant les monarchistes cléricaux, humbles serviteurs de l'

Les monarchistes, on le sait bien, n'eurent jamais de patrie, pas plus que leurs princes; ainsi voit-on ceux-ci, dès que la France est abattue, accourir sans pudeur, chacals affamés, sur cette proie. Le premier souci des faux républicains du 4 Septembre n'est pas l'ennemi national, c'est la démocratie populaire. Après tout, Guillaume est un roi; entre rois et conservateurs on s'arrange toujours; le pis est de payer, et c'est le peuple que cela regarde! Mais la démagogie! mais le socialisme! grands dieux! Avoir le peuple pour maître au lieu de le gouverner! Se voir disputer cette oisiveté dorée, qu'on a conquise, au prix, déj