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Et quoy! tu te mocque d'un procureur qui escrit en grosse lettre! mais cependant,

Helas! Le traistre l'a charmée. De quelle rage, ô Dieux, est mon ame enflammée! Quoy? loing de nous servir on se mocque de nous? On nous joue? on nous brave? ha! c'est trop, mon couroux, C'est trop se retenir, lance, lance la foudre, Frappe ces insolens, & les reduits en poudre Va, Rutile. , Seigneur? Emmener ce mutin, Tu sçais mon ordre. Allons.

Je me mocque, continua La Forêt, de ce que les autres ont dit des Astres; je prie Dieu, & si j'ai de la vénération pour les créatures, ce n'est que par raport au Créateur, qui est digne d'être admiré dans ses Ouvrages: mais ce qui me surprend dans le Soleil, ce sont les deux mouvemens opposez que l'on dit qu'il a, un mouvement journalier d'Orient en Occident, & un annuel d'Occident en Orient. Il est vrai, repris-je, que ces deux mouvemens sont directement contraires l'un

Sages sont celles qui se gardent D'aller en lieu pour faire escoutes Car si bien a point n'y regardent Tost y seront jusques aux coutes Ces parolles prens et escoutes Ensuir telz esbatz n'est pas mocque Tel flatte autruy qui puys s'en mocque Amours

Cette discretion causera sa ruine, Je crains que par vertu, cette beauté divine Ne resiste au secours que je luy puis donner, Et comme un doux Aigneau se laisse emmener, Pour servir de victime aussi-tost que de fâme A la brutalité de ce Corsaire infame, Puis qu'il peut la livrer, son desir assouvy; Au moindre des brigands dont il sera suivy: Mais ny du Ciel tonnant la face foudroyante, Ny le terrible aspect de la Mer abboyante, Ne m'empescheront pas par la peur du danger D'abandonner ma vie afin de la vanger, Et j'en commenceray la vangeance effroyable Sur cet homme d'honneur, ce frere impitoyable, Qui feignant de garder sa parole & sa foy, Vend sa soeur au barbare, & se mocque de moy; Je luy veux consumer par le feu de nos guerres Ses hommes, ses tresors, ses places & ses terres, Et le prenant en vie apres ces maux souffers, Le faire encor languir & mourir dans les fers.

Sans faire l'esprit fort, j'advoueray, Philoxene, Que cet évenement m'a fait beaucoup de peine, Et que le souvenir d'un si sensible affront M'a mis la rage au coeur comme la honte au front: Mais puisque s'en est fait, le mal est sans remede, Nous perdons Olympie, Alexis la possede, Et cet effeminé l'ayant en son pouvoir, Se mocque maintenant de nostre desespoir: Dissimulons Amy, quittons cette humeur noire, Songeons doresnavant

O Fatale Provence! ô desloyale Cour! j'ay pour ennemis la Fortune & l'Amour, Dont l'un m'oste une femme & l'autre une Couronne, Ainsi de tous costez le malheur m'environne, Ainsi de quelque part que j'observe mon sort, Je ne voy que sujets de desirer la mort; Battu, mocqué, trahy par un Prince infidelle Qui choisit

Il dit qu'il est tant douloreux, Et qu'il est mort sans recouvrance; Mais bien seroit il maleureux, Qui donneroit en ce creance; On peut veoir que celle penance, Qu'il lui a convenu souffrir, N'a fait son visaige pallir, Ne amaigrir de maladie, Ainsi se mocque, pour chevir Des grans biens de ma seigneurie.

Elle l'ayme donc bien? Vostre Altesse se mocque: Mais je croy, sur ma foy, qu'elle l'ayme en effait Plus que le Courtisan des vostres le mieux fait: Les voicy, je vous prie observons leur entrée. CELIE, TENARE bouffonnement vestu. Ah! Dieux, les beaux soucis. C'est une main sacrée, Une divine main plus blanche que le lis Qui me les a donnez, attachez & cueillis. Ce sont donc des faveurs?