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Le lendemain lorsque parut le jour, et que les portes de la cité s'ouvrirent, la tzarine Militza sortit;

Sa mère et sa sœur sont accourues soigner sa blessure; seule sa femme, la belle Militza, n'a point osé quitter le harem sans être appelée par son seigneur... C'est l

Lazare, le prince des Serbes, lui répond: «Ma dame, tzarine Militza, lequel de tes frères aimes-tu mieux que je te laisse dans notre blanc palaisLaisse-moi Bochko Yougovitch

Elle tient ses beaux yeux inclinés, et chacune Des fillettes demande alors avec douceur: «Es-tu folle, ou plutôt, sage comme pas une, Sage par-dessus tout, Militza, notre sœur? «Tu restes l

Alors la tzarine Militza s'avance, puis saisit l'alezan par la bride, et passant les bras autour du cou de son frère, elle commence

Quand la tzarine vit cela, elle tomba sur la pierre froide, elle tomba et s'évanouit; mais voici venir le glorieux Lazare; en voyant sa dame Militza, les larmes lui coulent le long des joues, et il appelle son serviteur Golouban: «Golouban, mon fidèle serviteur, descends de ton blanc coursier, prends ta maîtresse sur tes bras blancs, et porte-la jusqu'

D'une voix douce alors lui dirent les filles: «O Militza, notre compagne, es-tu donc folle, ou sage par-dessus toutes, que tu as les yeux fixés sur l'herbe verte, et ne les lèves point avec nous vers le ciel, les éclairs sillonnent les nuesMais la jeune Militza leur répond: «Je ne suis ni folle, ni sage par-dessus toutes: je ne suis point non plus la Vila, qui rassemble les nuages, mais une fille, qui regarde devant soi

Et les deux noirs corbeaux répondent: «Au nom de Dieu, tzarine Militza, nous venons ce matin des plaines de Koçovo, nous avons vu les deux puissantes armées; les deux armées hier en sont venues aux prises, et les deux tzars ont succombé; des Turcs il n'est rien resté, mais des Serbes il est resté quelque chose, tout navré et couvert de sang

Il n'y avait personne pour entendre ces mots, seule la tzarine Militza les a entendus, puis elle sort devant la blanche tour, et interroge les deux noirs corbeaux: «Au nom de Dieu, ô vous noirs corbeaux, d'où êtes-vous venus ce matin? n'est-ce point du champ de Koçovo? Avez-vous vu les deux puissantes armées? les deux armées en sont-elles venues aux prises? et des deux laquelle l'a emporté

Militza avait de longs cils, qui ombrageaient ses joues vermeilles, ses joues et son blanc visage. Pendant trois ans je l'avais regardée, sans pouvoir jamais voir