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Pierre écoutait, passionnément. Autrefois, il avait visité une fosse houillère, en Belgique, et il retrouvait ici les mêmes couloirs étranglés, la même pesanteur étouffante, un néant d'obscurité et de silence. Seules, les petites bougies étoilaient l'ombre épaisse, qu'elles n'éclairaient pas. Et il comprenait enfin ce travail de termites funéraires, ces trous de rats ouverts au hasard, poursuivis selon les besoins, sans art aucun, sans alignement, sans symétrie, au petit bonheur de l'outil. Le sol raboteux montait et descendait

« Ma fille, dit alors James Starr, je comprends ton hésitation, mais il est bon que tu viennes avec nous. Ceux que tu aimes t'accompagnent, et ils te ramèneront. Que tu veuilles, ensuite, continuer de vivre dans la houillère, comme le vieux Simon, comme Madge, comme Harry, libre

Il faut ajouter que l'exploitation de cette houillère allait être singulièrement facilitée, puisque, par une disposition bizarre des terrains secondaires, par un inexplicable retrait des matières minérales

Il faut dire, avant tout, que les prévisions de l'ingénieur James Starr en ce qui concernait l'exploitation de la nouvelle houillère n'avaient point été déçues. La richesse des filons carbonifères était incalculable. C'était dans l'ouest de la crypte,

Au moment de quitter le cottage, Nell prit la main d'Harry, et lui dit : « Harry, est-il donc nécessaire que j'abandonne notre houillère, ne fût-ce que quelques jours ? Oui, Nell, répondit le jeune homme, il le faut ! Il le faut pour toi et pour moi !

Cette excursion dans la houillère dura jusqu'au soir. Mon oncle contenait

En effet, monsieur James, vous êtes trop jeune, malgré vos cinquante-cinq ans, pour avoir vu cela. Mais moi, avec dix ans de plus que vous, j'ai vu fonctionner le dernier pénitent de la houillère. On l'appelait ainsi parce qu'il portait une grande robe de moine. Son nom vrai était le « fireman », l'homme du feu. A cette époque, on n'avait d'autre moyen de détruire le mauvais gaz qu'en le décomposant par de petites explosions, avant que sa légèreté l'eût amassé en trop grandes quantités dans les hauteurs des galeries. C'est pourquoi le pénitent, la face masquée, la tête encapuchonnée dans son épaisse cagoule, tout le corps étroitement serré dans sa robe de bure, allait en rampant sur le sol. Il respirait dans les basses couches, dont l'air était pur, et, de sa main droite, il promenait, en l'élevant au-dessus de sa tête, une torche enflammée. Lorsque le grisou se trouvait répandu dans l'air de manière

Nous étions en pleine houillère. «Une mine de charbon! m'écriai-je. Une mine sans mineurs, répondit mon oncle. Eh! qui sait?

Simon et Harry Ford eussent-ils été aussi crédules que leurs camarades, ils n'auraient abandonné la houillère ni aux génies, ni aux fées. L'espoir de découvrir un nouveau filon leur eût fait braver toute la fantastique cohorte des lutins. Ils n'étaient crédules, ils n'étaient croyants que sur un point : ils ne pouvaient admettre que le gisement carbonifère d'Aberfoyle fût totalement épuisé. On peut dire, avec quelque justesse, que Simon Ford et son fils avaient

Le peu que nous avons exploré de cette merveilleuse houillère semble indiquer que son étendue est très considérable, au moins en longueur. En largeur et en profondeur aussi, monsieur James ! répliqua Simon Ford. C'est ce que nous saurons plus tard. Et moi, j'en réponds ! Rapportez-vous-en