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Je ne prends nullement le flibustier sous ma protection; j'ai même une aversion innée pour la flibusterie, préjugé, probablement, mais je mets le flibustier au niveau du commerçant, dont l'«honnêteté» et la «bonne foi» sont pour moi sans valeur.

Il y avait un nom qui revenait presque aussi souvent que le mot honnêteté dans les leçons du bonhomme: la Tontine. Quand le fils Jacques eut fini ses humanités, vers ses dix-huit ou dix-neuf ans, il vint passer ses vacances

Eh bien moi, je ne veux pas que tu me fasses un pareil cadeau: il me semble que cette honnêteté dont tu parles s'amoindrirait, si elle acceptait un cadeau qui entraînerait une si grosse dépense; je sens bien que tu aurais plaisir

MALVOLIO. ! mes maîtres, êtes-vous fous? ou qu'êtes-vous donc? N'avez-vous ni esprit, ni savoir-vivre, ni honnêteté, pour bavarder comme des chaudronniers

Elle franchit la porte, entre les bocaux de chocolat praliné et les boîtes de sucre d'orge, par elle avait vu s'avancer un jour toute la famille de Grenaille-Montcontour. Elle lut immédiatement, et malgré sa vue basse, la plus grande gêne sur tous les visages, y compris celui de Mlle Zélie. Elle s'avança néanmoins. Sa grande honnêteté rayonnait sur sa figure. Son coeur débordait.

Gabriel se souvint que Carlotta n'était pas la maîtresse de Lee, et que son honnêteté était irréprochable. Et de la façon dont tournaient les choses, au lieu de défendre la malheureuse contre une accusation injurieuse qui prenait les proportions d'un scandale public il contribuerait

Et dans la candeur de son honnêteté, elle s'accusait de ne pas prendre assez de part

N'avez-vous aucun respect pour le vrai mérite, méchant garnement que vous êtes? Tenez, si vous voulez que je vous le dise, je suspecterais plutôt votre honnêteté que la sienneMiss Sally tira sa tabatière d'étain et huma longuement et lentement une prise de tabac, tout en attachant sur son frère un regard fixe et ferme.

On ne doit pas désespérer d'un peuple qui a conservé tant de croyances et de sérieuse honnêteté.

Je reviens aux deux morales, qui se résument en somme dans la question double de la vérité et de la convention. Quand nous écrivons un roman nous tâchons d'être des analystes exacts, des protestations furieuses s'élèvent, on prétend que nous ramassons des monstres dans le ruisseau, que nous nous plaisons de parti pris dans le difforme et l'exceptionnel. Or, nos monstres sont tout simplement des hommes, et des hommes fort ordinaires, comme nous en coudoyons partout dans la vie, sans tant nous offenser. Voyez un salon, je parle du plus honnête: si vous écriviez les confessions sincères des invités, vous laisseriez un document qui scandaliserait les voleurs et les assassins. Dans nos livres, nous avons conscience souvent d'avoir pris la moyenne, de peindre des personnages que tout le monde reçoit, et nous restons un peu interloqués, lorsqu'on nous accuse de ne fréquenter que les bouges; même, au fond de ces bouges, il y a une honnêteté relative que nous indiquons scrupuleusement, mais que personne ne paraît retrouver sous notre plume. Toujours les deux morales. Il est admis que la vie est une chose et que la littérature en est une autre. Ce qui est accepté couramment dans la rue et chez soi, devient une simple ordure dès qu'on l'imprime. Si nous décoiffons une femme, c'est une fille; si nous nous permettons d'enlever la redingote d'un monsieur, c'est un gredin. La bonhomie de l'existence, les promiscuités tolérées, les libertés permises de langage et de sentiments, tout ce train-train qui fait la vie, prend immédiatement dans nos oeuvres écrites l'apparence d'une diffamation. Les lecteurs ne sont pas accoutumés