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«Je me suis acquitté de vos commissions, qui ont été de part et d'autres accueillies avec la grâce coutumière. Je me porte bien; puissé-je apprendre qu'il en est de même de vous! Adieu, mon ami.» À Hartwell, ce 9 novembre 1810.

Voyez et réfléchissez. Qui a repris le trône de France en 1814? L'exilé de Hartwell. Qui a régné après 1830? Le proscrit de Reichenau, redevenu aujourd'hui le banni de Claremont. Qui gouverne en ce moment? Le prisonnier de Ham. (Profonde sensation.) Faites des lois de proscription maintenant! (Bravo!

Louis XVIII rentra dans Paris. Les danses en rond du 8 juillet effacèrent les enthousiasmes du 20 mars. Le Corse devint l'antithèse du Béarnais. Le drapeau du dôme des Tuileries fut blanc. L'exil trôna. La table de sapin de Hartwell prit place devant le fauteuil fleurdelysé de Louis XIV. On parla de Bouvines et de Fontenoy comme d'hier, Austerlitz ayant vieilli. L'autel et le trône fraternisèrent majestueusement. Une des formes les plus incontestées du salut de la société au dix-neuvième siècle s'établit sur la France et sur le continent. L'Europe prit la cocarde blanche. Trestaillon fut célèbre. La devise non pluribus impar reparut dans des rayons de pierre figurant un soleil sur la façade de la caserne du quai d'Orsay. il y avait eu une garde impériale, il y eut une maison rouge. L'arc du carrousel, tout chargé de victoires mal portées, dépaysé dans ces nouveautés, un peu honteux peut-être de Marengo et d'Arcole, se tira d'affaire avec la statue du duc d'Angoulême. Le cimetière de la Madeleine, redoutable fosse commune de 93, se couvrit de marbre et de jaspe, les os de Louis XVI et de Marie-Antoinette étant dans cette poussière. Dans le fossé de Vincennes, un cippe sépulcral sortit de terre, rappelant que le duc d'Enghien était mort dans le mois même Napoléon avait été couronné. Le pape Pie VII, qui avait fait ce sacre très près de cette mort, bénit tranquillement la chute comme il avait béni l'élévation. Il y eut

Enfin la goutte du Roi lui permit de quitter Hartwell. Son voyage

«Le roi de Suède est en Angleterre; je ne l'ai pas encore vu. Je vous donnerai des détails par le prochain packet-boat; je n'en ai aujourd'hui ni le temps ni la force, car M. de La Chapelle part demain matin pour Londres. Adieu, mon ami; aimez-moi, plaignez-moi; je vous embrasse de tout mon cœur.» À Hartwell, ce 2 décembre 1810.

Cependant, comme S. M. Louis XVIII a toujours passé pour très bien écrire, je crois qu'on ne sera point fâché de rencontrer, sous le rapport de la curiosité historique et littéraire, ces courts fragmens de correspondance dans les Mémoires d'une Contemporaine. À Hartwell, ce 11 septembre 1810.

Cette nouvelle lettre de M. de Montmorency, mêlée de quelques phrases ironiques, me confirma pleinement qu'il ne voulait pas de moi au Congrès. Je donnai un dîner le jour de la Saint-Louis en l'honneur de Louis XVIII, et j'allai voir Hartwell en mémoire de l'exil de ce roi; je remplissais un devoir plutôt que je ne jouissais d'un plaisir.

Dieu vous rende la santé; c'est mon souhait de tous les instans; adieu.» À Hartwell, ce 5 novembre 1810.

Caulaincourt m'a dit depuis que c'était une erreur, que M. de Talleyrand s'était dès le principe prononcé ouvertement pour la maison de Bourbon. Je suis persuadé qu'il n'en est rien; mais, la chose faite, il valait mieux se donner le mérite de l'avoir préparée que de convenir qu'on ne l'avait pas voulue. Il est possible aussi que M. de Talleyrand ait laissé percer ses intelligences avec Hartwell, afin de mieux brouiller les cartes, se ménager plus de chances, et se trouver en mesure d'obtenir de meilleures conditions. Il est même probable que les alliés se sont servis de cet épouvantail pour amener le duc de Vicence aux sacrifices qu'ils voulaient lui imposer; car, comme nous l'apprend un des auxiliaires qu'ils s'étaient donnés, ils ne se flattaient pas de venir si tôt