United States or Mongolia ? Vote for the TOP Country of the Week !


Au milieu de son succès et de sa prospérité (car le comte lui avait fait un engagement assez avantageux), Anzoleto était accablé d'un profond dégoût, et succombait sous le poids d'un bonheur déplorable. C'était pitié de le voir se traîner aux répétitions, attaché au bras de la triomphante Corilla, pâle, languissant, beau comme un ange, ridicule de fatuité, ennuyé comme un homme qu'on adore, anéanti et débraillé sous les lauriers et les myrtes qu'il avait si aisément et si largement cueillis. Même aux représentations, lorsqu'il était en scène avec sa fougueuse amante, il cédait au besoin de protester contre elle par son attitude superbe et sa langueur impertinente. Lorsqu'elle le dévorait des yeux, il semblait, par ses regards, dire au public: N'allez pas croire que je réponde

Quelques-unes des femmes de l'émeute se sont fait un nom. Je ne parle pas de cet être allégorique, la Mère Duchesne, Brise-Acier, qui fumant le schibouk, menaçant de son sabre et tournant sa quenouille, crie aux femmes: «Vivre libre ou mourirJe me contente de nommer la reine des Halles, reine Audu, qui obtient une couronne pour sa belliqueuse attitude dans les journées du 5 et du 6 octobre. Rose Lacombe, la fondatrice de la fougueuse société des femmes révolutionnaires, la farouche clubiste que je retrouverai tout

Comme lady Crawley n'avait reçu de la nature d'autres agréments que des joues pétries de rose et une peau de satin; comme elle n'avait, du reste, ni caractère, ni talents, ni volonté, ni occupations, ni amusements, ni cette âme fougueuse et ces passions ardentes qui sont souvent le partage des femmes privées de sens, elle n'exerçait qu'un bien faible pouvoir sur les affections de sir Pitt. Les roses de ses joues s'étaient fanées, sa figure avait perdu sa première fraîcheur par la naissance successive de deux enfants. Elle restait comme un ustensile dans la maison de son mari,

La querelle de MM. Becq de Fouquières et Gabriel de Chénier restera mémorable dans l'histoire de la république des lettres. M. de Fouquières avait cité le mot bien connu de Chênedollé: «André Chénier était athée avec délicesLe neveu répondit avec assurance: «André, qui avait une intelligence si supérieure, qui savait si bien admirer les merveilles de la nature et comprendre les grandeurs infinies de l'univers, ne pouvait être supposé atteint de cette infirmité de l'esprit humain qu'on appelle l'athéisme que par un homme qui aurait été l'ennemi de la philosophie du dix-huitième siècleCes paroles respirent la conviction, mais elles ne prouvent rien. Il demeure certain que l'idée de Dieu est absente de la poésie d'André Chénier. M. de Chénier voulait que son jeune oncle, qu'il protégeait, fut pieux et chaste. Il fut scandalisé quand M. Becq de Fouquières soupçonna des maîtresses au poète des Elégies, au chantre érotique de la Lampe. Ces soupçons étaient assez fondés, pourtant. André lui-même a dit quelque part: «Je me livrai souvent aux distractions et aux égarements d'une jeunesse forte et fougueuseOn savait que cette Camille, «éperduement aimée», n'était autre que la belle madame de Bonneuil, dont la terre touchait

Ne me croyez pas meilleur que je ne suis, répondit Teverino. J'ai commis le mal dans ma fougueuse adolescence, et j'ai sur le coeur des égarements que je ne me pardonnerai jamais; mais ce coeur n'a pu se pervertir entièrement, et le remords l'a purifié. J'ai fait souffrir, et ce que j'ai souffert moi-même alors, je ne saurais vous l'exprimer: j'aime le bonheur avec passion, et la vue du malheur causé par moi faillit me rendre fou. Désormais, j'aimerais mieux me tuer que de souiller les objets de mon adoration, et je n'irai pas demander le plaisir

Jersey, 31 août 1855. Dans le livre des Châtiments, le poète regarde le monde extérieur; dans le livre des Contemplations, il tient ses yeux et son esprit attachés sur lui-même. Quelques jours, quelques mois, au plus, d'inspiration fougueuse avaient produit les Châtiments; les Contemplations réfléchissent l'aspect et traduisent les joies ou les douleurs de «vint-cinq annéesautant dire de toute une existence. Ce sont l

»Et ces paroles, ces regrets énergiques et profonds, empreints de toute l'exaltation fougueuse d'un africain, retentiront, j'espère, dans le cœur des gens qui, nous le répétons, s'obstinent

«Comment peindre, dit-il, la sensibilité de d'Alembert et la fougueuse précipitation de ses mouvements? Fermer la porte aux deux verrous, ouvrir un petit escalier qui répondait

Oh! non, non, s'écria la reine avec cette ardeur fougueuse qu'elle mettait dans le travail comme dans le plaisir, non, je n'ai pas peur; plus vite si vous pouvez, chevalier, plus vite. Oh! tant mieux, merci de la permission, madame, je vous tiens bien, rapportez-vous-en

«Tu as très bien parlé, frère Albert, dit Beaumanoir; tes motifs étaient purs, puisque tu pensais qu'il fallait arrêter ton frère dans la carrière d'erreur et de folie il allait se précipiter. Mais ta conduite a été blâmable; tu as été aussi imprudent que celui qui, voulant arrêter un cheval dans sa course fougueuse, saisit l'étrier, au lieu de le prendre par la bride, et se nuit