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Ces soldats improvisés de la République, ces vainqueurs de Jemmapes et de Fleurus avaient ce qui manquait aux vieilles troupes de Napoléon III: la foi! Elle déplace, prétendait-on autrefois, les montagnes, aujourd'hui elle avance ou recule les frontières.

Car il faut, lorsqu'on voit les soldats de la France, Qu'on dise: C'est la gloire et c'est la délivrance! C'est Jemmapes, l'Argonne, Ulm, Iéna, Fleurus! C'est un tas de lauriers au soleil apparus! Regardez. Ils ont fait les choses impossibles. Ce sont les bienfaisants, ce sont les invincibles. Ils ont pour murs les monts et le Rhin pour fossé. En les voyant, il faut qu'on dise: Ils ont chassé Les rois du nord, les rois du sud, les rois de l'ombre, Cette armée est le roc vainqueur des flots sans nombre, Et leur nom resplendit du zénith au nadir! Il faut que les tyrans tremblent, loin d'applaudir. Il faut qu'on dise: Ils sont les amis vénérables Des pauvres, des damnés, des serfs, des misérables, Les grands spoliateurs des trônes, arrachant Sceptre, glaive et puissance

Napoléon prévoyait d'ailleurs le prochain commencement des hostilités; et convaincu que ce ne seraient point les manoeuvres du duc d'Otrante, qui décideraient du sort de la France, il résolut d'attendre, pour se défaire de lui, une circonstance favorable. Si la victoire de Fleurus n'eût point été suivie des désastres de Waterloo, le premier décret qu'eût signé l'Empereur, en arrivant

Depuis la bataille de Fleurus en 1794 jusqu'

Rien n'était plus mal calculé que notre inaction en Belgique, aux environs d'Anvers et sur les bords de la Meuse. Le meilleur moyen de hâter la prise des quatre places perdues eût été d'éloigner toujours davantage les grandes armées qui pouvaient les secourir. En profitant du désordre la victoire de Fleurus et la retraite qui s'en était suivie avaient jeté les coalisés, il eût été facile d'arriver bientôt jusqu'au Rhin. Malheureusement on ignorait encore le grand art de profiter de la victoire, art le plus rare de tous, parce qu'il suppose qu'elle n'est pas seulement le fruit d'une attaque heureuse, mais le résultat de vastes combinaisons. Pour hâter la reddition des quatre places, la convention avait porté un décret formidable,

Vous dont le sang lavait toute grandeur salie, Morts de Valmy, Morts de Fleurus, Morts d'Italie,

Le gouvernement croit devoir une marque de distinction au vainqueur de Fleurus. Il sait qu'il n'a pas tenu

Telle fut cette bataille décisive, qui fut une des plus acharnées de la campagne, et qui se livra sur un demi-cercle de dix lieues, entre deux armées d'environ quatre-vingt mille hommes chacune. Elle s'appela bataille de Fleurus, quoique ce village y jouât un rôle fort secondaire, parce que le duc de Luxembourg avait déj

La garde et les cuirassiers Milhaud furent disposés en réserve en avant de Fleurus.

Le prince Richard de Metternich affirme que «dès la seconde entrevue de Bâle, la mystification devint si évidente que les pourparlers furent tout simplement rompus...» Ils ne le furent pas aussi simplement qu'il le suppose, ni dès la seconde entrevue, puisque le baron d'Ottenfels, dont la confiance dans Fleury était plus grande qu'on ne veut le reconnaître aujourd'hui, avait paru accepter une troisième entrevue. Seulement, comme je l'ai dit, il est plus que probable que dans l'intervalle Fouché avait trouvé le moyen d'éclairer Metternich. Napoléon s'en doutait bien, et si Waterloo eût été un succès comme Fleurus, le duc d'Otrante eût été révoqué et emprisonné. Un soir, Lavalette entendit Napoléon dire