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Après avoir cité dans son Cortegiano les opinions des anciens sur l'Utilité de la musique et vanté l'agrément qu'elle procure dans toutes les conditions de la vie , il donne plus loin une idée de ce qu'étaient l'art et le goût musical au commencement du seizième siècle, et ses appréciations sont encore très-justes aujourd'hui.

Ce savant éditeur a également publié une édition du Cortegiano, du Castiglione, qu'il a fait précéder de la vie de l'auteur.

Avant son départ de Rome, il avait confié une copie manuscrite de son Cortegiano, composé depuis longtemps,

Le premier titre de cette nouvelle publication de l'auteur des Voyages artistiques et littéraires en Italie a le grand tort d'être trop ambitieux. Malheureusement pour ses lecteurs, M. Valéry ne leur apprend pas ce qu'est réellement la Science de la vie. Au lieu d'exprimer une opinion quelconque sur ce grave problème, il se contente d'analyser ou de traduire, en y ajoutant des notices biographiques: 1° le Miroir de la vraie Pénitence (Specchio della vera Penitenza), de JACQUES PASSAVANTI: la Vie sobre (la Vita sobna), de LOUIS CORNARO: 3° la Vie civile (la Vita civile), de MATTHIEU PALMIERI. le Gouvernement de la Famille (il Governo della Famiglia) de PANDOLFINI. le Courtisan (il Cortegiano) du comte BALTHAZAR CASTIGLIONE; 6° les Oeuvres diverses de Monsignor Jean della Casa; 7° le Dialogue du Père de Famille, du TASSE. Ces sept Traités réunis doivent former une espèce de Manuel pour la conduite de la vie, car ils concernent: le premier, l'âme et le salut; le second, le corps et l'hygiène; le troisième et le quatrième, le gouvernement de l'

Toutefois, dans son livre del Cortegiano, il a rendu justice aux brillantes qualités des seigneurs et chevaliers français de cette époque, et il montre que dès lors ils étaient en possession d'imposer leurs modes et leurs manières en Italie, et de se faire imiter tant bien que mal. En énumérant les qualités que doit avoir un parfait gentilhomme, il lui souhaite l'adresse des Français pour lutter dans un tournois', soutenir une passe-d'armes et combattre en champ clos: il voudrait que dans ces exercices il fût l'égal des meilleurs chevaliers français . Plus loin, après avoir fait l'éloge de la bonté, et dit que le principal et véritable ornement de l'esprit est l'amour et la connaissance des lettres, il ajoute: «Les Français n'admettent que la seule noblesse des armes et méprisent souverainement le reste; de telle sorte que non-seulement ils font fi des lettres, mais les abhorrent, et considèrent les littérateurs comme les hommes les plus méprisables;

Il est difficile de ne pas croire, d'après l'opinion développée par le Castiglione dans son Cortegiano, qu'il n'ait pas lui-même possédé quelque notion des arts du dessin. A la manière dont il raisonne de la peinture, nous ne serions pas étonné que, pendant son séjour