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Enfin, les affres d'un plaisir atroce le tétanisaient, il vomissait sa vie dans un râle, demeurait jusqu'au matin pâmé, sans souffle, algide comme un cadavre.

Ce soir, je me traîne, comme je peux, chez les Daudet. Daudet me dit que les couches ont été affreuses, que la pauvre femme a été entourée des affres de la mort. Il parle du cerveau de sa femme, comme vu

D'ailleurs il ne faut pas se laisser duper par les hyperboles de Berlioz. Il dit vrai quand il rappelle les affres le jetait, certains jours, l'obligation d'écrire. Mais il eut ses revanches et ses consolations. «La seule compensation, dit-il, que m'offre la presse pour tant de tourments, c'est la portée qu'elle donne

Cela! et le parfum de jasmin, aimé de Lydie, le cher parfum fidèle se volatilisait des sachets!... Cela! et une écharpe de dentelle sur une chaise conservait le dessin flexible d'un cou, de son cou , au temps de l'amour, il avait aussi égaré ses lèvres!... Cela! et un air léger, aromatique, ventilé encore du passage de sa personne, gardait, pour l'avoir frôlée, l'odeur de sa chair presque insexuelle, comme si rien, vraiment rien, n'avait altéré le confiant, bonheur de cette chambre... Cela! et le miroir soudain il s'apercevait, les vêtements en désordre, suant les affres séniles de sa volupté, le miroir, comme avec l'œil de l'épouse humiliée en ses clartés de givre, le regarda.

Enfin, il a le cœur russe. Ce fatalisme du peuple russe, tranquillement héroïque, se personnifie aussi dans le pauvre moujik, Platon Karataiev, simple, pieux, résigné, avec son bon sourire dans les souffrances et dans la mort. A travers les épreuves, les ruines de la patrie, les affres de l'agonie, les deux héros du livre, Pierre et André, arrivent

Elle était restée chez une tante, au pays. La tante est morte, on a renvoyé l'enfant. Pauvre innocente, chère malheureuse! Mon coeur a reçu bien des blessures, j'ai versé bien des larmes! J'ai cru que j'allais mourir de tristesse plus d'une fois, mais jamais je n'ai eu devant l'amour, la défaite, la mort, des affres de douleur, comme au temps l'on tua Louisette devant moi.

C'est tout!... Ensuite! gronda le moine en se redressant. C'est tout! Je le jure, pantelait la vieille reine, en essayant de se soulever, mon père, par grâce! par pitié!... L'absolution, ou je meurs maudite!... Meurs donc maudite! rugit le moine. Meurs maudite, sous mes yeux! Meurs sans absolution! Meurs pour subir les affres éternelles de l'éternel châtiment!...

Il se souvint qu'un soir Lamartine l'avait inquiété dans son athéisme en lui parlant de l'âme des choses: cette vie insaisissable qui s'agite dans l'horloge, dans la lampe, dans l'air, dans le feu, dans le mur; qui parle par la voix des cloches, du vent, de la pluie, des échos, des flammes, du silence. «Quelle folie, dit-il en rejetant les affres nocturnes qui tombaient sur lui comme un suaire, il n'y a d'âme que dans le corps et peut-être même qu'il n'y a pas d'âme du tout

Verhaeren en est hanté. Oh ces villes, par l'or putride, envenimées! Clameurs de pierre et vols et gestes de fumées, Dômes et tours d'orgueil et colonnes debout Dans l'espace qui vibre et le travail qui bout, En aimas-tu l'effroi et les affres profondes

A la veille de votre départ, Mademoiselle, j'en souffre plus que jamais... Je sais, moi, que j'en ai souffert plus que vous encore... C'est moi qui ai cédé constamment, qui ai sans cesse mis bas les armes, incliné la tête sous l'inflexibilité de votre foi... Rien de vous-même n'a lâché prise, tandis que, par vous, j'ai connu les affres du doute...