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Docteur, vous parlez comme Zaïre, dit M. Bergeret. J'eusse été près du Gange... Au reste, la croyance

«Si vous souffrez, belle et charmante Juliette, c'est le seul tort que vous puissiez avoir; mais vous vous trompez sur notre séance de Zaïre qui est pour demain. Je ne renonce pas encore

La pièce n'est pas forte, mais charmante, au point du public, juste au point des acteurs, de l'actrice qui fit Zaïre. Mademoiselle Gaussin n'eut pas les dons sublimes et puissants de la Lecouvreur. Elle était faible, douce, timide. Elle annonçait quinze ans (

»Aussi tendre que Zaïre. Français. Allusion

Ce n'est qu'une comédie non plus qu'un drame, si sérieux, si pathétique qu'il soit; tout y étant fondé sur des intérêts privés. Zaïre, d'après son opinion, ne serait qu'une comédie.

En parlant des choses inanimées, on dit bien: la science a par soi-même beaucoup d'attraits: mais quand il est question d'une personne désignée, il faut employer lui et non pas soi. Corneille a commis cette faute, Qu'il fasse autant pour soi, comme j'ai fait pour lui. Et Voltaire en disant: Ou mon amour me trompe, ou Zaïre aujourd'hui, Pour l'élever

»Dans une ancienne note de Don Juan, j'ai cité, en parlant de Voltaire, sa phrase fameuse: «Zaïre, tu pleuresc'est une erreur; c'est: «Zaïre, vous pleurezSongez

Un jour, dans l'automne, Mme de Montesson ayant mis la conversation sur Zaïre , le prince aussitôt de proposer d'en jouer les principales scènes, ayant étudié, dit-il, de façon toute particulière, le personnage d'Orosmane. Aussitôt on distribue les rôles. Le prince Henri fera le sultan ; Mme de Montesson, avec, ses cinquante-cinq ans, représentera Zaïre; M. de La Tour du Pin, qui disait les vers comme le meilleur acteur, sera Nérestan; et l'on commence. Les fauteuils sont disposés comme les sièges au théâtre et tous les flambeaux du château sont rassemblés pour former la rampe. J'étais la seule spectatrice avec quelques jeunes personnes, parentes ou protégées de Mme de Montesson, car Mme de Valence jouait le rôle de Fatime, et M. de Valence celui de Lusignan. Le prince ne nous fit pas grâce d'un vers. Au dénouement, n'ayant sous la main aucun objet pour se tuer, on lui passa un couteau

Je vis enfin le beau Lafont, l'acteur en grande vogue, dont les débuts avaient été si brillants que Talma en conçut quelques inquiétudes. Orosmane, c'était plutôt un joli homme: des traits très délicats, le nez un peu en l'air, de petits yeux noirs, mais très brillants et fins, de l'élégance dans toute sa personne, bel organe, parlant bien amour, des larmes, de l'enthousiasme, une chaleur très entraînante, jeu très éclatant, mais point de profondeur, peu de composition; c'était un feu d'artifice qui éblouissait, qui produisait des applaudissements très chaleureux. Lafont plaisait beaucoup aux femmes; son genre de talent séduisait avec juste raison. Il était vraiment ravissant dans Tancrède, le Cid, Orosmane. L'amour, il l'exprimait au mieux; il avait ces qualités et son succès dans le genre chevaleresque était bien légitime et mérité. La sensible Mlle Volnais venait aussi de terminer ses débuts, qui avaient eu quelque retentissement dans les Palmire, les Zaïre, etc. C'était une jolie personne, des yeux noirs magnifiques, un peu courte de sa personne, une tournure un peu empâtée; mais sa tête était théâtrale. Son organe n'était pas ce qu'elle avait de mieux: il était lourd et sourd. Elle pleurait beaucoup:

Il a ensuite la hardiesse, et peut-être l'imprudence, de comparer, deux par deux, les œuvres et les personnages de la littérature antique et de la moderne: Ulysse et Pénélope d'Homère, Adam et Ève de Milton; le Priam de l'Iliade et le Lusignan de Zaire; Andromaque, ou la mère, de l'Iliade, et Gusman, ou le fils, d'Alzire, etc. L'antiquité, dans ces comparaisons, me semble avoir trop d'avantages. Il rapproche Didon et la Phèdre de Racine, cette «chrétienne réprouvée» et préfère celle-ci, et il a sans doute raison; puis il compare Polyphème et Galatée