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Observée au milieu du duvet de divers hyménoptères, la bizarre bestiole mit longtemps en défaut la sagacité des naturalistes qui, méconnaissant sa véritable origine, en firent une espèce ou un genre particulier des insectes aptères. C'était le Pou des Abeilles (Pediculus apis) de Linné; le Triungulin des Andrènes (Triungulinus Andrenetarum) de L. Dufour. On y voyait un parasite, une sorte de pou, vivant dans la toison des récolteurs de miel. Il était réservé

Vous ne comprenez pas qu'un honnête homme ne saurait être tenté par le rôle de parasite? Je désire pourtant vous voir, dit la baronne, sa main blanche comme l'hermine mollement posée sur celle de Maryan, vous voir très-souvent... Je ne vous ai pas oublié, moi, bien que vous paraissiez, ajouta-t-elle très-bas, avoir effacé tout

Au point de vue purement littéraire, peu d'études seraient plus curieuses et plus fécondes que celle de l'argot. C'est toute une langue dans la langue, une sorte d'excroissance maladive, une greffe malsaine qui a produit une végétation, un parasite qui a ses racines dans le vieux tronc gaulois et dont le feuillage sinistre rampe sur tout un côté de la langue. Ceci est ce qu'on pourrait appeler le premier aspect, l'aspect vulgaire de l'argot. Mais, pour ceux qui étudient la langue ainsi qu'il faut l'étudier, c'est-

Mais Marat s'acharna après Fournier. Dans le Publiciste de la République française du 9 mai 1793, il l'accusa d'être un ambitieux, un espion, un parasite. Fournier répondit par un factum apologétique il y a des renseignements sur sa situation de fortune. Après avoir rappelé qu'il est venu en France au sujet de la propriété dont il a été dépouillé

Mais, a-t-on dit, en dehors du moment l'un est supplanté par l'autre ou dévoré par lui, hôte et parasite vivent dans les meilleurs termes. «L'incurie de l'envahi, nous dit M. Fabre, n'a d'égale que l'audace de l'envahisseur. N'ai-je pas vu l'Anthophore,

Beaucoup d'hommes ont ainsi un monstre secret, un mal qu'ils nourrissent, un dragon qui les ronge, un désespoir qui habite leur nuit. Tel homme ressemble aux autres, va, vient. On ne sait pas qu'il a en lui une effroyable douleur parasite aux mille dents, laquelle vit dans ce misérable, qui en meurt. On ne sait pas que cet homme est un gouffre. Il est stagnant, mais profond. De temps en temps un trouble auquel on ne comprend rien se fait

En prenant, au contraire, des cellules d'Anthophore non envahies par le parasite, et dont l'oeuf n'est pas encore éclos, on peut aisément élever des larves de Sitaris. Il suffit de happer une de ces larves avec le bout mouillé d'une aiguille, et de la poser délicatement sur l'oeuf. Il n'y a plus alors la moindre tentative d'évasion. Après avoir exploré l'oeuf pour s'y reconnaître, la larve l'éventre, et de plusieurs jours ne change de place. Son évolution s'effectue dès lors sans entraves, pourvu que la cellule soit

Et je ne veux pas demeurer chacun crache: ceci est maintenant mon goût, je préférerais de beaucoup vivre parmi les voleurs et les parjures. Personne n'a d'or dans la bouche. Mais les lécheurs de crachats me répugnent plus encore; et la bête la plus répugnante que j'aie trouvée parmi les hommes, je l'ai appelée parasite: elle ne voulait pas aimer et elle voulait vivre de l'amour.

On a combattu le phylloxéra et on a eu le mildew. Le mildew, ce petit parasite qui tache de rouge et qui dessèche les feuilles vertes, qui les tord, qui les ronge, qui les tue; qu'on essaie de tuer avec du soufre et de la chaux et qui reparaît au printemps avec les roses, quand on l'a cru bien brûlé, bien enterré, l'hiver, avec la neige!

L'étonnante histoire que celle de ces Sitaris! Est-elle le propre du seul parasite des Colletes? Il est probable que non. Bien que les observations de M. Fabre n'aient fait soupçonner rien de semblable, il y a tout lieu de croire que les cellules des Anthophores doivent être le théâtre de scènes analogues. Il est constant, en effet, que chez ces abeilles, comme chez celles dont il vient d'être question, un certain nombre de cellules contiennent des provisions que nul insecte ne dévore. On se l'expliquait, ou par une négligence (peu probable!) de la mère, qui aurait clos la cellule sans y pondre, ou par la mort de l'œuf lui-même. Nous savons maintenant qu'une autre explication est possible, et il y aurait intérêt