United States or New Caledonia ? Vote for the TOP Country of the Week !


Le scellé provisoire du terrier avec une dalle, comme le pratiquent l'Ammophile des sables et l'Ammophile argentée, me paraît inconnu des deux autres espèces. Je n'ai jamais vu du moins leur logis protégé d'un couvercle. Cette absence de clôture temporaire semble s'imposer du reste

Les recherches se font dans un rayon d'une dizaine de mètres autour du nid. L'Ammophile explore le sol pédestrement, petit

En suivant la chasse de l'Ammophile dans l'ordre de ses actes, la première question qui se présente est celle-ci: comment fait l'hyménoptère pour reconnaître le point gît sous terre le ver gris?

Ce sens inconnu est-il localisé quelque part chez les hyménoptères, s'exerce-t-il au moyen d'un organe spécial? On songe immédiatement aux antennes. C'est aux antennes qu'on a recours toutes les fois que nous ne voyons pas bien clair dans les actes de l'insecte; on leur accorde volontiers ce dont notre cause a besoin. Je ne manquais pas d'ailleurs d'assez bonnes raisons pour leur soupçonner la sensibilité directrice. Lorsque l'Ammophile hérissée recherche le ver gris, c'est avec les antennes, petits doigts palpant continuellement le sol, qu'elle paraît reconnaître la présence du gibier sous terre. Ces filets explorateurs, qui semblent diriger l'animal en chasse, ne pourraient-ils aussi le diriger en voyage. C'était

Disons enfin que l'oeuf de l'Ammophile est invariablement déposé sur l'anneau rendu insensible. En ce point, et en ce point seul, la jeune larve peut mordre sans provoquer des contorsions compromettantes; la piqûre de l'aiguille ne produit rien, la morsure du vermisseau ne produira pas davantage. La proie restera ainsi immobile jusqu'

D'ailleurs, avec notre hyménoptère, se présentent de graves objections. L'odorat est un sens passif plutôt qu'actif; il ne va pas au-devant de l'impression comme le fait le toucher, il la subit; il ne s'enquiert pas de l'effluve odorant, il reçoit quand il arrive. Or les antennes de l'Ammophile sont continuellement agissantes; elles s'informent, elles vont au-devant de l'impression.

L'Ammophile ne la trouve pas davantage. Je la vois chercher avec quelque persévérance en des points un peu crevassés. L'insecte déblaie, s'exténue; il enlève, prodigieux effort, des lopins de terre sèche de la grosseur d'un noyau d'abricot. Toutefois ces points ne tardent pas

L'insecte paraît découragé. En vain je remplace la chenille par un de mes vers gris en réserve, l'Ammophile dédaigne la proie substituée. Et puis la soirée s'avance, le ciel s'est obscurci, il tombe même quelques gouttes de pluie. En de pareilles circonstances, il est inutile de compter sur une reprise de chasse. Tout finit donc sans que je puisse utiliser mes vers gris comme je l'avais combiné. Cette observation m'a tenu, sans un instant de répit, de une heure de l'après-midi

L'Ammophile hérissée n'est pas rare dans la plaine, mais c'est toujours une

Eh bien, en toute sincérité je l'avoue, on demande ici un peu trop au hasard. Lorsque pour la première fois l'Ammophile s'est trouvée en présence de sa chenille, rien, d'après vous, ne pouvait diriger l'aiguillon. Il n'y avait pas de raison pour un choix. Les coups de dard devaient s'adresser