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Un grand événement venait de réveiller les factions italiennes, en donnant au parti guelfe un nouveau but. Le pape Urbain avait appelé Charles d'Anjou, frère de saint Louis et mari de l'héritière du comte de Provence; il avait entrepris de la faire régner sur Naples et sur la Sicile, au détriment des restes de la maison de Souabe. Les nouveaux guelfes étaient, non plus ceux qui défendaient la liberté contre le despotisme des empereurs germaniques, mais les partisans de la maison d'Anjou, soulevés contre des princes nés italiens et devenus étrangers

«Ce roman qui paraît une traduction de l'histoire de Juvencus Cœlius Calanus, est rempli de notes marginales écrites de la main de J.-M. Barbieri, auteur d'un traité Della Origo della Poesia rimata, publié par Tiraboschi.....» TRADITIONS GERMANIQUES DESCRIPTION DE LA COUR d'ATTILA D'APRÈS L'HELDENBUCH.

«Une espèce de tribunal d'inquisition politique et la suppression de la liberté de la presse ont arrêté ce mouvement des esprits; mais il ne faut pas croire qu'ils en aient brisé le ressort. L'Allemagne, comme l'Italie, désire aujourd'hui l'unité politique, et avec cette idée qui restera dormante plus ou moins de temps, selon les événements et les hommes, on pourra toujours, en la réveillant, être sûr de remuer les peuples germaniques. Les princes ou les ministres qui pourront paraître dans les rangs de la Confédération des

En l'an 70, Civilis, chef de la peuplade des Bataves, entraîna ses compatriotes, quelques autres tribus germaniques et même les Gaulois Lingons et Trévires dans une révolte contre Rome. La prêtresse Velléda enflammait leur ardeur et leur haine contre l'Empire. Des légions romaines furent encore massacrées.

C'est au mélange de ces deux influences que le moyen âge français doit l'hégémonie intellectuelle qu'il a exercée sur les pays germaniques aussi bien que sur les pays romans. Cette conquête du monde par la poésie est un des plus beaux titres de gloire du moyen âge français. Les deux parties dont l'union intime et harmonieuse forme la France y ont eu une part égale.

Invasions et infiltrations germaniques. La possession de la rive gauche du Rhin et même du reste de la Gaule a été âprement disputée

Plus tard, le romantisme, ses nuées germaniques et ses utopies de fraternité n'ont pas de plus implacable, ni de plus irrésistible adversaire. Et c'est avec une tendre piété qu'il nous ramène vers Racine, son idole préférée, vers sa clarté, son harmonie, son art si français; vers le doux Fénelon, vers tout ce qui tenait au sol gaulois par les racines les plus vigoureuses et les plus profondes, tout ce qui se rattachait le plus fermement

Que de vérité dans cette page! Quant aux esprits germaniques, non seulement ils ne s'effraient pas (et ne comptons guère sur l'idéalisme de l'Oiseau bleu pour les choquer), mais volontiers ils s'approprient les auteurs flamands, naturalisent Maeterlinck écrivain allemand, annexent Verhaeren... Et voil

Le prince Louis, aujourd'hui roi de Bavière, et peut-être le plus digne roi de l'Europe, était de moins grande taille que son auguste père; il avait aussi une figure moins belle, et par malheur il était affligé alors d'une surdité extrême, qui le faisait grossir et élever la voix sans qu'il s'en aperçût. Sa prononciation était également affectée d'un léger bégaiement; les Bavarois l'aimaient beaucoup. Ce prince était sérieux et ami de l'étude, et l'empereur lui reconnaissait du mérite, mais ne comptait pas sur son amitié; ce n'était pas qu'il le soupçonnât de manquer de loyauté. Le prince royal était au dessus d'un pareil soupçon; mais l'empereur savait qu'il était du parti qui craignait l'asservissement de l'Allemagne, et qui suspectait les Français, quoiqu'ils n'eussent jusqu'alors attaqué que l'Autriche, de projets d'envahissement sur toutes les puissances germaniques. Toutefois ce que je viens de dire du prince royal doit se rapporter uniquement aux années postérieures

Les guerres d'Italie, la chute même du royaume des Lombards, ne furent qu'épisodiques dans les règnes de Pepin et de Charlemagne. La grande guerre du premier est, nous l'avons vu, contre les Aquitains, celle de Charles contre les Saxons. Rien n'indique que cette dernière ait été motivée, comme on a semblé le croire, par la crainte d'une invasion. Sans doute il y avait eu constamment par le Rhin une immigration des peuples germaniques. Ils passaient en grand nombre pour trouver fortune dans la riche contrée de l'Ouest. Ces recrues fortifiaient et renouvelaient sans cesse les armées des Francs. Mais pour des invasions de tribus entières, comme celles qui eurent lieu dans les derniers temps de l'empire romain, rien ne peut faire soupçonner qu'un pareil fait ait accompagné l'élévation de la seconde race, ni qu'elle fût menacée elle-même de le voir renouvelé