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Mis à jour: 4 juin 2025
Tel est ce mélo-mimodrame sanglant et sincère en trois actes. Assurément un psychologue, comme Edgard Poë, aurait pu produire des combinaisons de souffrance morale et physique plus compliquées et plus profondes. Même, malgré leur naïf étalage d'horreur matérielle, les «situations» imaginées par Lamartine n'égalent pas en subtile cruauté telles situations de Théodora ou de la Tosca; car M. Sardou a été plusieurs fois, au théâtre, le roi de l'angoisse et de la torture. En somme, Ichmé éprouve la peur intense, mais toute simple, et venant d'un objet présent et déterminé. Puis, la douleur des êtres qu'elle chérit ne dépend point d'elle; et enfin elle ne connaît pas, comme la Tosca ou Théodora, «la terreur du choix»... L'histoire d'Ichmé et d'Isnel, avec ses cris et sa pluie de sang, ressemble
Puis la corde redevient immobile. Et alors des bourreaux entrent dans la cour, et, l'un après l'autre, «souillent Ichmé de baisers odieux». Comme ça, très longtemps, sous les yeux d'Isnel. Et c'est le premier tableau. La malheureuse Ichmé s'est évanouie. Quand elle reprend ses sens, des bruits inaccoutumés viennent, par un soupirail, de la loge souterraine où sont les lions.
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