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Nous pouvons donc concevoir la simple substance comme une volonté particulière, primitivement déterminée dans sa direction par l'esprit, mais qui, s'étant détachée de sa source, a perdu toute liberté par le fait même de son émancipation. L'esprit, en revanche, est la volonté concentrée sur elle-même, se réalisant sans cesser d'être puissance, parce qu'elle se réalise dans les volontés multiples qu'elle relie et qu'elle possède. Ces volontés multiples, déterminées, et néanmoins déterminables, distinctes, mais non séparées de l'unité du moi, sont les facultés, les puissances de l'esprit. La réduplication par laquelle l'unité permanente se distingue de ses actes et de ses états successifs, s'appelle l'intelligence ou la conscience. Toute intelligence est conscience, et toute conscience, réflexion. Ainsi l'esprit est intelligence parce qu'il est libre, c'est-

A la première nouvelle de leur émancipation, ils s'étaient faits ce que les Arabes appellent les hôtes de Dieu, vivant pour la plupart au soleil par le beau temps, sous des huttes par la pluie, de cette bonne vie de lézards et de nègres que mènent quelques blancs, en l'appelant, pour se justifier, du nom de vie contemplative.

On a eu raison de le dire: le jour les progrès de la civilisation européenne eurent fait proscrire la traite des noirs, l'ancien monde colonial fut brisé. Qu'on ne l'oublie pas: si nous avons eu des colonies riches et puissantes, c'est que le gouvernement de Louis XIV avait accordé une prime par tête d'esclave noir importé dans nos îles, et nous sommes depuis 89 en présence d'une émancipation universelle, admirable sans doute, et sainte, mais dont le mode pratique et les conditions sont extrêmement difficiles

Fort bien! Mais quand vous aurez dépouillé et chassé Israël, lorsque M. de Rothschild aura vendu sa maison pour un âne, les travailleurs en deviendront-ils plus heureux? Le régime capitaliste leur sera-t-il plus favorable? Les patrons leur feront-ils des conditions meilleures? Le jour de notre émancipation sera-t-il plus proche? Pourquoi serions-nous antisémites? Quelles raisons aurions-nous de préférer Rodin

L'indépendance de la Suisse venait d'être reconnue par le traité de Lunéville; ce traité lui assurait le droit de se donner le gouvernement qui lui conviendrait. Elle se crut redevable de son indépendance au premier consul, qui s'attendait bien que les Suisses abuseraient de leur émancipation. En effet, ils étaient déchirés par deux factions opposées, savoir: le parti unitaire ou démocratique qui voulait la république une et indivisible, et le parti fédéraliste ou des hommes de la vieille aristocratie qui réclamaient les anciennes institutions. Le parti unitaire était de la révolution française; l'autre était celui de l'ancien régime, et il penchait secrètement pour l'Autriche; entre ces deux factions flottait le parti modéré ou neutre. Abandonnés

Mais elle a une mère, qui exerce la puissance paternelle et qui l'exerce seule; elle peut, cette mère, provoquer l'émancipation de sa fille lorsque celle-ci a atteint non pas l'âge de dix-huit ans, mais simplement de quinze ans révolus; mais personne autre qu'elle ne peut exercer ce droit; ne me parlez donc pas d'une émancipation demandée par vous et prononcée par une délibération du conseil de famille, ni vous ni le conseil n'avez qualité pour cela.

«Emancipation des noirs, tel est notre premier voeu, dit M. Victor Schoelcher au début de son introduction; prospérité des colonies, tel est notre second voeu. Nous demandons l'une au nom de I humanité, l'autre au nom de la nationalité; toutes deux au nom de la justiceBien qu'il ait paru il y a plus d'un an, cet ouvrage de M. Victor Schoelcher a donc conservé un intérêt d'actualité, car la Chambre des Députés s'occupe en ce moment d'une loi qui intéresse au plus haut degré la prospérité des colonies, et la question de l'émancipation des noirs, toujours pendante, va enfin être soumise, assure-t-on,

Il n'est pas de ville de France cette émancipation n'ait donné lieu

Comme le voyage est long et la journée pleine, vers le midi on arrête devant la principale «herberge» de la bourgade et on dételle. Les blousiers s'abattent sur les bancs de la grande salle, devant les platées fumantes. Mais malgré leurs fringales et l'ivresse de leur émancipation, qui se traduit le jour durant par des défis d'une crudité féroce envoyés

Quelle déception, pour M. de la Roche-Odon! Depuis trois années il vivait dans l'attente de cette émancipation, comptant les mois, comptant les jours, comptant les heures qui le séparaient du moment Bérengère atteindrait ses dix-huit ans.