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Elle a pour compagnon un magnifique chat angora, d'une robe argentée et grise qui rappelle la porcelaine chinoise truitée, nommé Zizi, dit «Trop beau pour rien faireCette belle bête vit dans une sorte de kief contemplatif, comme un thériaki pendant sa période d'ivresse. On songe, en le voyant, aux Extases de M. Hochenez.

Nana, stupéfaite de cette scène de jalousie, toute remuée de voir comment tournaient les choses, le prit dans ses bras, le consola du mieux qu'elle put. Mais non, il se trompait, elle n'attendait personne; si le monsieur venait, ce n'était pas sa faute. Ce Zizi, quelle grosse bête, de se causer tant de bile pour rien! Sur la tête de son enfant, elle n'aimait que son Georges.

Laure, convaincue de ces vérités frappantes, s'arma de courage et de résignation. On ne la vit plus frissonner et changer de couleur en apercevant une araignée traverser sa chambre, et même grimper sur sa robe. Les papillons de nuit qui venaient le soir voltiger autour de la lampe, et les souris qu'elle rencontrait, bien qu'elles n'eussent ni la blancheur ni l'éducation de Zizi, ne lui firent plus pousser des cris effrayants, appeler

Elle arriva dans les premiers jours de mars. Depuis plus d'une semaine, Alphonse et Lucie allaient tous les jours attendre la diligence qui passait devant le château. Enfin elle arrêta, et ils en virent descendre Marie, qu'ils pensèrent d'abord ne pas reconnaître, tant elle était grandie, tant elle était bien tenue, tant elle avait pris l'air modeste et sage. Elle se jeta dans les bras de Lucie: elle embrassa aussi Alphonse. Madame d'Aubecourt, qui l'avait vue de sa fenêtre, accourut; tous les domestiques accoururent, Zizi accourut aussi, aboyant, parce que tout ce mouvement lui déplaisait, et que d'ailleurs il se ressouvenait de son ancienne aversion pour Marie. Philippe lui donna un coup de houssine qui lui fit faire des cris affreux. Mademoiselle Raymond, qui arrivait lentement, se précipita vers lui, le prit dans ses bras, et l'emporta en s'écriant: Pauvre bête! tu peux compter

Les domestiques l'entendirent, et regardèrent de travers mademoiselle Raymond et Zizi. On conduisit Marie au château, madame Sainte-Thérèse, qui s'était rendue chez son frère, avait dit qu'elle la viendrait reprendre. M. d'Aubecourt avait permis qu'on la lui amenât. Il était dans son jardin; elle s'arrêta

De ce moment la guerre fut déclarée. Zizi, qui se souvenait du coup de pied, ne rencontrait pas Marie sans lui montrer les dents; et s'il s'approchait un peu trop, un autre coup de pied l'écartait sans l'adoucir. Alphonse ne rencontrait pas Zizi sans le menacer du doigt ou d'une baguette; et mademoiselle Raymond, toujours occupée

Zizi est passionné pour la musique; non content d'en écouter, il en fait lui-même. Quelquefois, pendant la nuit, lorsque tout dort, une mélodie étrange, fantastique, qu'envieraient les Kreisler et les musiciens de l'avenir, éclate dans le silence: c'est Zizi qui se promène sur le clavier du piano resté ouvert, étonné et ravi d'entendre les touches chanter sous ses pas.

Être nègre! Oh! comme j'ai désiré longtemps être nègre! D'abord, les négresses aiment leurs petits. J'aurais eu une mère aimante. Puis quand la journée est finie, ils font des paniers pour s'amuser, ils tressent des lianes, cisèlent du coco, et ils dansent en rond! Zizi, bamboula! Dansez, Canada! Ah! oui! j'aurais bien voulu être nègre. Je ne le suis pas, je n'ai pas de veine!

Z'autre qui toujours heureux, Ben amoureux; La sou-z-un feuillage, Zozo n'a pas chantè.... Yo moment, pèt!.... Zo moi trop mauvais; Malgré moi, ben content, ben sage, Pas zottè, Zizi, li volage, Zozo n'a pas chantè!.... Yo moment pèt, Sont moi trop mauvais.

Marie partit, M. d'Aubecourt se rétablit, et le calme rentra dans le château; mais on fut très-étonné dans le village de ce qu'on avait renvoyé Marie. Comme mademoiselle Raymond avait laissé voir qu'elle ne l'aimait pas, on prétendit que c'était elle qui l'avait fait renvoyer. Mademoiselle Raymond elle-même n'était pas aimée, en sorte que cela intéressa davantage pour Marie. Philippe, le fils du jardinier, qui regrettait Marie parce qu'elle jouait avec lui, dit aux autres petits garçons du village que c'était Zizi qui était la cause de l'aversion de mademoiselle Raymond pour Marie; et quand elle passait dans les rues avec Zizi, elle entendait dire: Voil