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Mgr Redwood me présente au Père Yardin, un des plus anciens Pères maristes de la mission. Ce bon Père veut bien me conduire au Musée et me présenter au directeur, le Dr Hector, bien connu dans le monde savant. Il centralise, par le télégraphe, les données du réseau des Observatoires de Nouvelle-Zélande, Tasmanie et Australie, et les communique

Le Père Yardin me montre la Bible traduite en maori par les ministres protestants. Au jugement de la Soeur Joseph, la plus savante en langue maori, c'est un travail colossal et d'une exécution parfaite. Les ministres protestants sont venus ici bien avant les missionnaires catholiques, et le Père me dit qu'un grand nombre d'entre eux ont bien souffert et beaucoup travaillé.

Le Père Yardin me conduit chez les frères Maristes de la doctrine chrétienne. Le directeur est lyonnais; il me dit qu'on ne lui demande pas s'il est étranger ou s'il a le diplôme pour enseigner. Tout ce qu'on lui demande chaque année, c'est le nombre d'élèves qui fréquentent son école. Il y a 3,000 catholiques

Le Père Yardin, qui a beaucoup approché et beaucoup connu les colons de la Nouvelle-Zélande, en fait le plus grand éloge. Les familles, soit catholiques, soit protestantes, sont bien unies: les frères aiment les soeurs et celles-ci se disputent le dernier bébé pour l'amuser. Le père trouve dans ses nombreux enfants des aides pour faire prospérer de nombreuses fermes. Il établit ses garçons en leur donnant soit une ferme, soit une somme qui leur permettra de se créer une situation dans l'industrie. Les emplois administratifs, quoique rétribués

Le Père Yardin me parle de trois jeunes compatriotes venus ici du centre de la France. Ils ont apporté 250,000 fr., qu'ils ont placés