United States or Timor-Leste ? Vote for the TOP Country of the Week !


Je m'y heurte contre le ventre de Villemessant.

Alors secrétaire, et dépouilleur du courrier de Villemessant, Périvier reçoit, un matin, un article, auquel était jointe une lettre très mal rédigée, et le voil

Villemessant promène son oeil rond auteur de lui. Il prie et invoque: il donnerait son Chambon et assurerait pour un an la chronique du Figaro

Mais, dès le surlendemain, nous recevions, au bureau de la publication, l'ordre de comparaître devant un juge d'instruction dont le nom m'échappe, grand dommage! La nouvelle de cette poursuite fit scandale. Il se trouva, juste, dans toute la presse, un seul être, depuis âme-damnée de Villemessant, pour ne pas nous défendre. Nous étions accusés..... d'obscénité! C'était raide!

«Villemessant, qui, avec ses exécrables défauts, a cette vertu première qui les fait pardonner tous, la bonté,

Il lui fallait régner par le Figaro, et Villemessant fut assez infâme pour le lui abandonner. «On sait, d'ailleurs, la reconnaissance du légataire, et le mot, révélateur de la beauté de son âme, qu'il laissa tomber, en manière d'oraison funèbre, sur la montagneuse charogne de son bienfaiteur.

M. de Villemessant dirigeait alors l'Evénement. C'était, avant la création du Figaro quotidien, le premier journal, paraissant tous les jours, qui fût survenu, avec un caractère littéraire, rédigé par des écrivains d'opinions libres et diverses. Aussi était-il très en faveur sur le boulevard et parmi les gens de lettres, les gens du monde et des théâtres. Zola avait été chargé par M. de Villemessant, qui recherchait les nouveaux venus, d'y rendre compte du salon de 1866. Il s'était tout de suite signalé par l'éclat de son style et le tour donné

Villemessant fut le Napoléon de la presse littéraire, élégante et cosmopolite, le grand Barnum du journalisme, anecdotique, scandaleux, amusant. Il fit du Figaro un organe de premier ordre,

Scholl a été vraiment, tout le dîner, avec une voix enrouée, me rappelant celle de Villemessant, verveux, drolatique, abondamment spirituel, et cela aujourd'hui, sans aucune férocité contre personne. Il a travaillé

L'article de Zola produisit sur le public du boulevard et de la rue la même indignation que les tableaux de Manet avaient produite sur celui du Salon. On n'en pouvait croire ses yeux! Dans un journal littéraire, patronné par les raffinés, lire l'éloge de ce réprouvé de Manet, voir qualifier d'oeuvres de maître des créations jugées barbares, d'un affreux réalisme, qui avait rempli d'horreur les gens de goût et fait rire la ville entière! Le soulèvement fut universel. M. de Villemessant s'entendit dire que s'il ne se séparait de son critique d'art, les lecteurs se sépareraient de son journal. Il prit d'abord un moyen terme, en chargeant un second rédacteur de louer les artistes que le premier avait attaqués. Une telle demi-mesure ne pouvait suffire. On voulait que Zola se tût et lui-même, satisfait du coup porté et se refusant