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Aisément on concevrait pareille mutilation comme une suite de la rude besogne de l'insecte. Fouiller, creuser, râteler, dépecer tantôt dans le gravier du sol, tantôt dans la masse filandreuse du crottin, n'est pas oeuvre des organes aussi délicats que les tarses puissent être engagés sans péril. Circonstance plus grave encore: quand l'insecte roule

Examinons si les Bembex font usage de cette profonde science du meurtre. Les Diptères retirés d'entre les pattes du ravisseur entrant dans son terrier ont, pour la plupart, toutes les apparences de la mort. Ils sont immobiles; rarement, sur quelques- uns, peut-on constater de légères convulsions des tarses, derniers vestiges d'une vie qui s'éteint.

Notre hyménoptère fouisseur creuse sa galerie au moyen de ses mandibules et de ses tarses antérieurs qui,

Si le lecteur veut prendre place avec moi sous le parapluie, ou profiter de mon terrier de lapin, voici le spectacle auquel il est convié vers la fin de juillet. Un Bembex (B. restrata) brusquement survient, je ne sais d'où, et s'abat sans recherches préalables, sans hésitation aucune, en un point qui, pour mes regards, ne diffère en rien du reste de la surface sablonneuse. Avec ses tarses antérieurs qui, armés de robustes rangées de cils, rappellent

Signalons enfin les épines simples ou doubles qui arment l'extrémité des tibias. L'épine unique dont est muni le tibia de la première paire mérite une attention particulière (fig. 13, a). Elle s'élargit et s'amincit latéralement en deux sortes de lames, dont le tranchant regarde le bord supérieur et interne du premier article des tarses, qui porte une échancrure ou encoche profonde, b,

Après s'être dépouillé du fourreau de l'abdomen, qui entraîne avec lui les étuis des ailes, le Sphex retombe dans l'immobilité pour trois jours environ. Dans cet intervalle, les ailes prennent leur coloration normale, les tarses se colorent, et les pièces de la bouche, d'abord étalées, se rangent dans la position voulue. Après vingt-quatre jours passés

Le premier article des tarses, le plus volumineux, égal d'ordinaire en longueur aux quatre articles qui le suivent, offre souvent un développement très marqué, qui en fait une sorte de palette; le dernier article, plus ou moins conique, est armé au bout de deux ongles divergents et crochus. Les pattes sont ordinairement garnies de poils plus ou moins abondants.

La sortie ne présente pas de difficulté, le sable eût-il la consistance qu'il pouvait avoir au début, lorsqu'il a été remué pour la première fois: l'insecte est libre dans ses mouvements, il est en sécurité sous l'abri qui le couvre, il peut prendre son temps et faire agir sans précipitation tarses et mandibules. C'est une tout autre affaire pour la rentrée. Le Bembex a l'embarras de sa proie, que les pattes retiennent serrée contre le ventre; le mineur est ainsi privé du libre usage de ses outils. Circonstance bien plus grave: d'effrontés parasites, vrais bandits en embuscade, sont tapis ici et l

Les tibias postérieurs des femelles de Psithyres sont dénués de corbeilles; ils sont étroits, convexes extérieurement, et velus, comme ceux des mâles; le premier article des tarses de la même paire de pattes est grêle, manque de brosses au côté interne, et du crochet caractéristique au haut de son bord postérieur. Jambe de Psithyre.

Les mâles des Mégachiles diffèrent moins de leurs femelles, par l'aspect général, que ceux des Osmies ne diffèrent des leurs. Néanmoins une foule de particularités leur appartiennent en propre. Outre la taille plus petite et plus élancée, ils ont d'ordinaire les pattes robustes, les fémurs renflés, surtout aux pattes postérieures; les tarses et souvent aussi les tibias de la première paire sont dilatés, aplatis, difformes parfois et frangés de longs cils; dans tout un groupe d'espèces, les hanches antérieures sont armées d'une longue épine; très fréquemment les mandibules portent extérieurement, près de la base, un fort appendice; l'extrémité de l'abdomen, toujours obtuse, présente un rebord infléchi en dessous, souvent développé en une sorte de crête transversale, tantôt entière, tantôt échancrée, ou diversement déchiquetée ou denticulée. Si l'usage précis de toutes ces particularités organiques n'est pas toujours facile