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Enfin, vers le milieu du jour, le Russe s'aperçut de sa supériorité: il déborda l'aile gauche française. Tout alors eût été perdu sans un effort de Fournier et le dévouement de Latour-Maubourg. Ce général passait les ponts avec sa cavalerie. Il aperçut le danger, revint aussitôt sur ses pas, et l'ennemi fut encore arrêté par une charge sanglante. La nuit vint avant que les quarante mille Russes de Witgenstein eussent pu entamer les six mille hommes du duc de Bellune. Ce maréchal resta maître des hauteurs de Studzianka, préservant encore les ponts des baïonnettes russes, mais ne pouvant les cacher

En même temps, le général de son avant-garde lui annonce que les ponts de Studzianka sont en feu; un aide-de-camp, nommé Rochex, en avait fait le rapport; il prétendait les avoir vus brûler. Partouneaux crut

Mais le 24, il apprend qu'il ne pourra tenter ce passage que vers Studzianka; qu'en cet endroit le fleuve a cinquante-quatre toises de largeur, six pieds de profondeur; qu'on abordera sur l'autre rive, dans un marais, sous le feu d'une position dominante fortement occupée par l'ennemi.

Beaucoup traversèrent encore le fleuve après lui tant que le jour dura. En même temps, l'armée de Victor remplaçait la garde sur les hauteurs de Studzianka.

Aussi, le maréchal n'avait-il pas hésité. Dès la nuit du 23 au 24, le général d'artillerie, une compagnie de pontoniers, un régiment d'infanterie et la brigade Corbineau avaient occupé Studzianka.

Le premier soin du maréchal fut de s'assurer de la route de Zembin, par un détachement qui en chassa quelques Cosaques; de pousser l'ennemi vers Borizof, et de le contenir le plus loin possible du passage de Studzianka.

Il appelle dans ses rangs ses traîneurs encore armés; il veut tenter un dernier effort et s'ouvrir vers les ponts de Studzianka, une route sanglante: mais ces hommes naguère si braves, alors dégradés par la misère, brisèrent lâchement leurs armes.

Voyons, voyons, dit Rodolphe, il faut maintenant employer les grands moyens, d'abord nous ne pouvons pas faire relâche cette fois. Impossible! reprit Marcel. Combien y a-t-il de temps que j'ai entendu le récit de la bataille de Studzianka? Deux mois

Dans la nuit du 27 au 28, le désordre cessa par un désordre contraire. Les ponts furent abandonnés, le village de Studzianka attira tous ces traîneurs; en un instant il fut dépecé, il disparut, et fut converti en une infinité de bivouacs. Le froid et la faim y fixèrent tous ces malheureux. Il fut impossible de les en arracher. Toute cette nuit fut encore perdue pour leur passage.