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Un grand chemin désert, sans bois et sans chaumières, A travers les carrés de seigle et de sainfoin, Prolonge en son milieu ses deux noires ornières Qui s'en vont et s'en vont infiniment au loin. Dans un marais rêveur, stagne une eau brunie, Un dernier rais se pose au sommet des roseaux; Un cri grêle et navré, qui pleure une agonie, Sort d'un taillis de saule oui nichent des oiseaux;

La fontaine qui jase et le bassin auprès Qui stagne et que tarit la fissure furtive, La statue et l'hermès que la mousse enjolive Et le parc qui finit en lointains de forêts; Le Silence qui songe et l'

Je contemple la rage impuissante des ondes; Dans cette vague éparse en la jaune cité, C'est vous qu'on voit jaillir, conductrice des mondes, Amère et douce Aphrodité! L'odeur de la chaleur, languissante et créole, Stagne entre les maisons qui gonflent de soleil; Comme un coureur ailé le ciel bifurque et vole Au bord tranchant des toits vermeils;

On ne voyait plus que les caractères gras et noirs du rituel et les énormes notes disgracieuses du psaume repentant: Seigneur, entends ma prière, exauce-moi. Je stagne dans ma misère et me trouble: mon coeur frémit et je crains les tourments de la mort.

Par ce cristal des jours, par ces splendeurs païennes, Seigneur, préservez-nous de la paix quotidienne Qui stagne sans désir, comme de glauques eaux! Nous avons faim d'un chant et d'un bonheur nouveau!