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Je ne doute pas que ce ne soit l'indigne frère de mademoiselle de Sorane qui doive être accusé de ce crime abominable. Baïonne, le 10 mai 1790.

L'Espagnol que j'avois interrogé sur le caractère du duc de Mendoce, s'approcha de nous dans ce moment; et entendant que l'on parloit de M. de Mondoville, il dit: Je le connois, et je sais tous les détails de l'événement dont M. le duc vient de vous parler; permettez-moi d'y joindre quelques observations que je crois nécessaires. Léonce, il est vrai, s'est conduit, dans cette circonstance, avec beaucoup de hauteur, mais on n'a pu s'empêcher de l'admirer, précisément par les motifs qui aggravent ses torts dans l'opinion de M. le duc; le crédit de la famille de mademoiselle de Sorane étoit si grand, les menaces du ministre si publiques, et la conduite de mademoiselle de Sorane avoit été si mauvaise, qu'il étoit impossible qu'on n'accusât pas de foiblesse celui qui l'épouseroit. M. de Mondoville auroit peut-être laisser son cousin se décider seul; mais il l'a conseillé comme il auroit agi, il s'est mis en avant autant qu'il lui a été possible, pour détourner le danger sur lui-même, et peut-être ne sera-t-il que trop prouvé dans la suite, qu'il y est bien parvenu. Il a donné une partie de sa fortune

Si je ne savois pas que M. de Sorane a été réellement très-malheureux de la honte de sa soeur, s'il n'avoit pas raison de m'accuser de la résistance de mon cousin