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Il faut remarquer avec quelle assurance les écrivains allemands avancent que les Sicules sont tantôt des Cumans, tantôt des Jazyges, et cela sans aucune espèce de preuves. On ne s'étonnera pas alors qu'Engel, marchant sur les traces de ses devanciers, ait composé une véritable histoire. Dans l'année 893, dit-il, les Magyars se trouvaient dans la grande Moravie, Arnoulf les avait appelés; ils avaient laissé leurs vieillards dans la Moldavie supérieure, sous la garde de quelques guerriers, quand les Bulgares et les Petchénègues fondirent sur leurs terres. Les guerriers s'enfuirent et se réfugièrent dans les montagnes qui séparent la Transylvanie de la Moldavie. Telle est l'origine des Sicules. Les Magyars les retrouvèrent quand ils vinrent en Transylvanie, et, comme ils étaient prodigues de sobriquets, il est probable qu'ils les nommèrent Székely (de szökni, fuir). C'est pour cette raison qu'ils furent condamnés

En niant qu'un petit nombre de Huns soient restés en Dacie, Fasching n'est pas seulement en contradiction avec les chroniqueurs hongrois, il l'est encore avec Jornandès, dont il faut se méfier quand il parle des Goths, mais dont la véracité du reste est des mieux constatées, et il l'est de plus avec tous les écrivains sicules, qui ont constamment affirmé le même fait. En outre Kéza et Thuróczi, en donnant ce chiffre de trois mille, font entendre qu'il s'agit seulement des guerriers. Or ces guerriers avaient leurs femmes et leurs enfants, ce qui porte

Aucune preuve ne vient appuyer le récit d'Engel: il est au contraire démenti par plusieurs faits. Les Sicules ont reçu quelquefois des épithètes peu flatteuses,

Que les Hongrois aient campé dans cette partie de l'Europe comprise entre le Jaïk, la mer Caspienne et le Volga, c'est ce dont personne ne doute. Qu'une séparation ait eu lieu dans cette contrée entre les bandes émigrantes, c'est encore ce que l'on peut soutenir. En effet, les Magyars ont marché vers la Pannonie en laissant en chemin des milliers d'hommes, comme cela arrivait dans toute émigration. On aurait tort de penser que tous les Hongrois fixés aujourd'hui en Europe sont venus dans le même temps. Les Sicules de la Transylvanie, les Hongrois qui vivent dans les Puszta, les Steppes, et ceux qui habitent la Moldavie, se sont suivis

On s'est attaqué principalement aux Sicules: car, s'il faut reconnaître en eux les restes des Huns, l'origine des Hongrois n'est plus douteuse. Quelques érudits ont nié qu'ils aient habité la Transylvanie dès le cinquième siècle, comme débris des Huns. Ils ont osé dire

Il est naturel que les traditions se soient conservées dans toute leur force chez les Sicules. Débris des Huns, comme on le verra tout

Les Sicules se retirèrent dans les montagnes qu'ils occupent encore aujourd'hui, soit pour se soustraire aux persécutions des Goths et des Gépides, soit parce que les Huns pendant leurs expéditions laissaient dans ces lieux leurs femmes et leurs enfants. Ils devinrent tributaires des Gépides. Eh bien! elle disait vrai.

La plupart des écrivains qui n'ont pas voulu reconnaître dans les Sicules les débris des Huns se sont accordés

Il faudrait un courage surnaturel pour tenir l'un ou l'autre de ces discours. Que si l'on préfère s'abstenir, la question est singulièrement simplifiée, car elle acquiert une précision mathématique. En effet, s'il est constaté que les Sicules sont

Il y a moins de dix ans que ce trésor a été trouvé au cœur du pays des Sicules, près de Korond. En 583, les Avars affranchissent les Sicules en battant les Gépides, de concert avec les Lombards. Ceux-ci sont appelés en Italie par l'eunuque Narsès. Les Avars restent seuls maîtres de la Dacie. Un certain nombre de Huns qui s'étaient fixés en Illyrie viennent les rejoindre.