United States or Gambia ? Vote for the TOP Country of the Week !


Je m'étais assise sur un escabeau, dans un coin de la sellerie. Joseph, les mains dans ses poches, se promenait dans l'étroite pièce son coude heurtait aux lambris de sapin des lanières de cuir... Nous ne parlions plus, moi horriblement gênée, et regrettant d'être venue. Joseph visiblement tourmenté de ce qu'il avait encore

Ah dame!... Moi aussi, je partirai. Joseph ne dit rien... Il va, vient, dans la sellerie... le front soucieux... l'esprit préoccupé... les mains tournant un peu nerveusement, dans la poche de son tablier bleu, un sécateur... L'expression de sa figure est mauvaise... Je répète, en le regardant aller et venir... Oui, je partirai... Je retournerai

Il est inutile de me remercier... Quoi encore? les réparations? Je n'ai plus le temps de t'en parler. Il y en a d'urgentes... Hélas! oui, je vous l'ai écrit... Mais je l'ai vu, mon ami, j'ai tout vu!... le toit, l'écurie, la sellerie, les toits

A la cuisine, Joseph n'aime pas qu'on parle de la petite Claire. Quand Marianne ou moi nous mettons la conversation sur ce sujet, il la change aussitôt, ou bien il n'y prend pas part. Ça l'ennuie... Je ne sais pas pourquoi, cette idée m'est venue et elle s'enfonce, de plus en plus dans mon esprit que c'est Joseph qui a fait le coup. Je n'ai pas de preuves, pas d'indices qui puissent me permettre de le soupçonner... pas d'autres indices que ses yeux, pas d'autres preuves que ce léger mouvement de surprise qui lui échappa, lorsque, de retour de chez l'épicière, brusquement, dans la sellerie, je lui jetai pour la première fois au visage le nom de la petite Claire, assassinée et violée... Et cependant, ce soupçon purement intuitif a grandi, est devenu une possibilité, puis une certitude. Je me trompe, sans doute. Je tâche

On sait quels extraordinaires développements a pris dans ces dernières années l'industrie du caoutchouc: les bandages de roues pour cycles, automobiles et voitures de toutes sortes, les appareils orthopédiques et d'hygiène, les isolateurs de câbles, les calandres pour le glaçage du papier ou pour le lustrage, le gaufrage et le moirage des étoffes, la sellerie, les harnais et les colliers, etc., etc., absorbent des quantités de plus en plus considérables de ce produit précieux.

Le Feureusse-Balderasse (maître de l'école du cheval), ou écuyer et chef de l'écurie. Il dresse les chevaux et les mules, est responsable de leurs harnais, commande aux selliers et il exerce un droit de réquisition sur les ouvriers de tout corps de métier qui regarde la sellerie et les besoins de l'écurie. Lorsque le Dedjazmatch monte

Mais il faut que je raconte brièvement les événements qui précédèrent notre départ du Prieuré... On se rappelle que Joseph, au Prieuré, couchait dans les communs, au-dessus de la sellerie. Tous les jours, été comme hiver, il se levait

On entendait piaffer les chevaux appelant la botte. Dans la sellerie, les gens préparaient les harnais. Des palefreniers, sous les remises, lustraient avec des peaux le glacis de la voiture qui devait, après le dîner, conduire Mme la baronne

C'est bien ça, les gens méfiants... Ils se méfient de tout le monde, sauf de celui qui les vole, naturellement. Car j'étais de plus en plus convaincue que Joseph avait été l'âme de cette affaire. Depuis longtemps je l'avais surveillé, non par un sentiment hostile, vous pensez bien, mais par curiosité, et j'avais la certitude que ce fidèle et dévoué serviteur, cette perle unique, chapardait tout ce qu'il pouvait dans la maison. Il dérobait de l'avoine, du charbon, des oeufs, de menues choses susceptibles d'être revendues, sans qu'il fût possible d'en connaître l'origine. Et son ami le sacristain ne venait pas le soir, dans la sellerie, pour rien, et pour y discuter seulement sur les bienfaits de l'antisémitisme. En homme avisé, patient, prudent, méthodique, Joseph n'ignorait pas que les petits larcins quotidiens font les gros comptes annuels, et je suis persuadée que de cette façon, il triplait, quadruplait ses gages, ce qui n'est jamais

Il a accroché dans sa sellerie, les portraits du pape et de Drumont; dans sa chambre, celui de Déroulède; dans la petite pièce aux graines, ceux de Guérin et du général Mercier... de rudes lapins... des patriotes... des Français, quoi!... Précieusement, il collectionne toutes les chansons antijuives, tous les portraits en couleur des généraux, toutes les caricatures de «bouts coupés». Car Joseph est violemment antisémite... Il fait partie de toutes les associations religieuses, militaristes et patriotiques du département.