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Le but d'Emmanuel Swedenborg devait frapper autrement les esprits; ses convictions étaient profondes. Rêveur assidu, il promenait ses méditations près du lac Méler et de ses îles, sur le port rempli de vaisseaux, sur les hauteurs boisées de la montagne de Moïse. La terre des anciens scaldes avait tressailli en se voyant tout d'un coup repeuplée par lui d'apparitions étranges, de légendes audacieuses. En ne tenant même aucun compte de ses doctrines, Swedenborg fut le seul poète hors ligne de cette époque trop amie de l'esprit de France pour ne pas le copier. Les étudiants, les adeptes qui l'environnaient comme Faust aux clartés sereines de la lune, purent lire souvent d'étranges présages au ciel; le génie de la contemplation fait des miracles. Quelle fut l'âme confidente des secrets d'un pareil homme, quel abri s'était-il choisi pour les jours de l'orage? Le baron de Sylwerheim, nous dit M. le vicomte de Beaumont-Vassy dans un livre qui lui fait honneur , a laissé dans des papiers trouvés

Dans le tableau de cette scène horrible que les scaldes groënlandais, auteurs de l'Atla-Mâl et de l'Atla-Quida, traitent tous deux avec complaisance, et dans laquelle ils accumulent tout ce que la poésie scandinave possède d'images féroces et de détails hideux, et elle est, comme on sait, très-riche en ce genre, il éclate par-ci par-l

Oui, souvent mes regards ont pénétré les siècles, les climats et les âges; j'ai vu les pages de l'Avenir; j'ai compris les temps fatidiques, entrevus par les Scaldes inspirés qui chantaient dans les montagnes de la Scandinavie; leurs chants, inscrits et conservés en runes, dans les sagas du Nord, parlent de guerriers assis parmi les Ases, dans le Valhalla divin.

Quel malheur que le philosophe Confucius n'ait pas rédigé en vers ses admirables préceptes de morale! AFRIQUE. Quelques chants de ce pays sont plaintifs, et leurs paroles simples et touchantes; mais j'ignore s'il faut compter ces informes essais parmi les poèmes, comme les chants des bardes ou des scaldes.

Je me hâte d'arriver au dénoûment. On ne comprend pas bien, dans les poëmes qui nous restent, comment, après une preuve si peu douteuse de son mauvais vouloir pour lui, Attila put garder encore Gudruna, et non-seulement la garder, mais l'aimer et désirer son amour. Les scaldes, il est vrai, ont soin de nous la peindre comme étant d'une beauté merveilleuse: «Elle avait, dit l'auteur de l'Atla-Quida, la blancheur du cygne, et quand elle circulait autour des tables du festin, faisant l'office d'échanson, on l'eût prise pour une déesseEnfin, il était dit, dans la donnée épique, qu'Attila serait aveugle dans son affection, afin que Gudruna pût couronner sa vengeance par un suprême attentat. En effet, elle le flatte, elle l'enivre de fausses caresses. «Souvent, dit le poëme déj

Wilh. Grimm. Grimm. Mais, qui le croirait? c'est au milieu des frimas du pôle, en Islande et en Scandinavie, que les traditions sur le grand roi des Huns furent recueillies avec le plus d'empressement peut-être et de curiosité; ce sont des scaldes du Groënland norvégien qui nous en ont transmis les souvenirs les plus fidèles dans deux poëmes intitulés Atla-Mâl et Atla-Quida, Récit et Chant d'Attila, que d'autres morceaux poétiques non moins précieux développent et complètent. Les chants scandinaves il est question d'Attila forment plus du tiers de l'Edda de Saemund, et nous savons qu'ils existaient déj

Transportons-nous dans l'extrême Nord, au milieu des Scaldes du VIIIe et du iXe siècles, et lisons ces poëmes de l'Edda dont je parlais tout