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Cette ouverture fut pour elle un sujet de douloureuses pensées; que diraient son oncle et sa tante lorsqu'elle déclarerait qu'elle ne voulait pas accepter Saffroy? Ne verraient-ils pas dans cette réponse une marque d'ingratitude? Et alors la tendresse qu'ils lui témoignaient, et qui était si douce

La première personne qu'ils trouvèrent en entrant dans les magasins fut Saffroy, qui, lorsqu'il aperçut Madeleine au bras de Byasson, resta immobile comme s'il était pétrifié.

Quand comptez-vous le voir? demanda madame Haupois-Daguillon. Aussitôt que possible, aujourd'hui, demain, aussitôt que je l'aurai trouvé. Eh bien, mon ami, allez, continua-t-elle, et ce que vous croirez devoir dire, dites-le, nous abdiquons entre vos mains. Comme Byasson, après les avoir quittés, traversait le vestibule, Saffroy se trouva devant lui.

Dans ces circonstances, Madeleine crut que le mieux était de se conduire, avec Saffroy de façon

Mais avec lui aussi elle ne pouvait pas tout dire. «Tu m'as fait promettre de t'écrire, mon cher Léon, dans le cas l'on me parlerait de mariage. On m'en a parlé. Ton père et ta mère m'ont demandé de devenir la femme de M. Saffroy. Comme je ne puis pas l'aimer, j'ai refusé malgré les instances de mon oncle et de ma tante qui, je te l'assure, ont été vives.

M. Haupois-Daguillon s'arrêta, et durant assez longtemps il regarda sa nièce, dont le visage pâli par l'émotion recevait en plein la lumière du soleil couchant. Ainsi, dit-il, tu me demandes trois choses: 1° payer ce que tu crois que ton père doit encore; 2° ne pas épouser Saffroy; 3° travailler, et surtout travailler dans notre maison, n'est-ce pas? Oui, mon oncle, dit-elle.

Puis, après un moment de réflexion, elle continua: Puisque nous avons parlé de Saffroy, il convient d'aller jusqu'au bout, dit-elle.

L'un se trouva dans les soins gênants dont l'entoura le principal employé de son oncle, un jeune homme de l'âge de Léon et son camarade de classes, nommé Eugène Saffroy; l'autre dans l'ignorance son oncle la laissait

Madeleine était assez femme pour ne pas se tromper sur la nature de ces politesses. Saffroy lui faisait la cour ou tout au moins cherchait

En ces derniers temps, sa situation dans la maison avait pris une importance de plus en plus prépondérante; les chagrins, les préoccupations, les voyages avaient paralysé M. et madame Haupois-Daguillon, et chaque fois qu'ils avaient abandonner une part de leur autorité, c'était Saffroy qui s'en était emparé pour ne plus la céder. Il voyait le jour proche il prendrait en main la direction entière de la maison. Léon marié par un vrai mariage avec Cara, M. et madame Haupois-Daguillon accablés, ne pourraient pas rester