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Entrons, la salle est pleine; l'or seul est admis. Les cartes s'étalent et s'appellent. Perdants ou gagnants reçoivent ou repontent sans qu'un geste malheureux ou qu'une parole déplacée vienne interrompre la partie qui se continue. Au milieu de cette assemblée se déroulent

Le piédestal de cette statue est garni d'un banc circulaire en granit, sur lequel des vagabonds s'étalent volontiers pour reposer leurs pauvres membres las. Un nécessiteux dormait l

Ah! c'est bien la platitude et la banalité, pourtant, qui s'étalent, comme de larges nappes d'eau croupissante, au-dessus desquelles font saillie, de loin en loin, les aspérités des caractères forts. Ce côté-l

Poursuivons. En Europe, en Angleterre, en France, le contre-coup est terrible. Faillites sur faillites, toutes les transactions suspendues, le commerce agonisant, l'industrie morte. Les folies de la guerre s'étalent, les trophées présentent leur bilan. Pour ce qui est de la Baltique seulement, et en calculant ce qui a été dépensé rien que pour cette campagne, chacun des deux mille prisonniers russes ramenés de Bomarsund coûte

Certainement, confirmai-je. Vous voyez, vous en convenez. Vous rappelez-vous le ton qui régnait ici en ville dans ces derniers temps? C'était l'effronterie la plus impudente, le cynisme le plus scandaleux. Et qui encourageait cela? Qui couvrait cela de son patronage? Qui a dévoyé l'esprit public? Qui a jeté tout le fretin hors des gonds? Est-ce que les secrets de toutes les familles ne s'étalent pas dans votre album? Ne combliez-vous pas de caresses vos poètes et vos dessinateurs? Ne donniez-vous pas votre main

Vous avez vu, aux vitrines des boulevards, ces images ingénieuses, compliquées, ineptes, qui représentent de loin une tête de mort, et, de près, une nichée d'enfants ou le profil de Mme Sarah Bernhardt. Justement, non loin de ce chef-d'oeuvre, s'étalent d'ordinaire Ma femme et Ma belle-mère, deux sujets qui se font pendant comme dans les Deux Cortèges.

Nous montons par un sentier kabyle impraticable pour quiconque n'est pas mulet ou muletier indigène: plutôt un escalier qu'un chemin, formé de pierres inégales, grandes, petites, pointues, arrondies, assemblées par le hasard, tenant ensemble par la force de l'habitude, se détachant parfois; ou bien c'est le rocher que nos bêtes gravissent par bonds périlleux. De l'un ou l'autre côté de ce casse-cou sinueux et pittoresque, partout la pierre est recouverte d'une couche de terre végétale, s'étalent de belles plantes potagères dans des jardins merveilleusement cultivés que gardent des haies d'épines. Puis ce sont des oliviers et des figuiers des rossignols et des fauvettes se disputent le prix du chant. Au pied de chaque arbre, le sol, légèrement creusé, forme comme une vasque pour retenir les eaux d'arrosage. Ailleurs, verdissent des blés d'orge et de froment de la plus belle venue; l

Cette catégorie sociale est, en réalité, infiniment diverse. Quelle dureté l'on y voit! quelle avarice! quel agenouillement devant l'argent! quelle sottise! quelle incompréhension de la poésie et de l'art! quelle cuirasse de préjugés stupides! Mais quelle générosité aussi! quelle liberté d'esprit! quel sentiment de l'art! quel héroïsme! Presque tous nos grands écrivains ont été bourgeois; bourgeois, la plupart des premiers rôles de la Révolution; bourgeois, Auguste Comte, Proudhon, Fourier, Leroux, et les vieux de 48. Le noble dessein d'affranchir et d'élever le peuple, d'établir le règne de la justice, de fonder la cité idéale, et de tuer la bourgeoisie, est presque toujours dans des cervelles de bourgeois. Le socialisme est lui-même une invention bourgeoise. La bourgeoisie est une zone sociale aux limites indéfinissables et incessamment traversées par de nouveaux venus. C'est le peuple arrivé. C'est la partie de la nation la vie est le plus intense, fonctionnent les plus gros appétits et s'étalent les plus durs égoïsmes, mais fleurissent aussi les aristocraties intellectuelles. Tel esthète ou tel rêveur humanitaire est fils du «petit rentier» de l'

Sur leurs déclivités tourmentées rampent, comme d'énormes serpents jaunes ou rouges, des ravins , en été, ruisselle, or et rubis liquides, l'eau des sources vives; en hiver, les pluies et les neiges s'y précipitent: torrents ou avalanches, entraînant dans leur chute vertigineuse les arbres, les récoltes en promesse, les champs même qui les portaient. Alors le Kabyle, debout sur le toit de sa maison, regarde tristement toute sa richesse s'abîmer dans le gouffre; puis, la tourmente passée, lui et les siens y descendent, et patiemment en rapportent sur leur dos la terre nourricière dont ils recouvrent la pierre dénudée. Dans chaque endroit accessible au montagnard, fleurit un potager, un verger, et n'y eût-il place que pour un arbre, cet arbre s'y épanouit. Partout la montagne repousse même le pied kabyle, s'étalent des bouquets de fleurs multicolores parmi le grès calcaire et le schiste ardoisé: aubépines, chèvrefeuilles, églantiers, clématites, absinthes, mauves, thyms, genêts, lauréoles d'hiver, chardons géants, géraniums musqués, lauriers-roses, renoncules

Une prostituée! continua-t-il. Une prostituée qui ment et qui trompe et qui se couvre le visage du masque du repentir. Chienne, fille de chienne, debout! hurla-t-il en la poussant du pied; depuis quand me trompes-tu? l'as-tu vu! De quel art infernal as-tu su envelopper tes mensonges, pour qu'ils ne s'étalent pas