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Une décharge vient les foudroyer, deux d'entre eux tombent atteints en pleine poitrine. Puis la flamme monte, monte, et le plancher du sous-sol craque et s'abîme dans les fondations brûlantes du château... C'est la mort, le silence, le néant... Les sublimes Vendéens doivent être tués, car le clairon ne sonne plus! Tout était fini.

Vous avez raison, monsieur, dit mon bon maître; on n'y voit pas bien clair, et j'en éprouve quelque déplaisir, moins par la considération des cartes, dont je me passe facilement, que pour l'envie que j'ai de lire quelques pages des Consolations de Boèce, dont je porte toujours un exemplaire de petit format dans la poche de mon habit, afin de l'avoir sans cesse sous la main, pour l'ouvrir au moment je tombe dans l'infortune, comme il m'arrive aujourd'hui. Car c'est une disgrâce cruelle, monsieur, pour un homme de mon état, que d'être homicide et menacé d'être mis dans les prisons ecclésiastiques. Je sens qu'une seule page de ce livre admirable affermirait mon coeur qui s'abîme

La pensée succombe et s'abîme dans l'horreur en présence d'un fait si monstrueux. Ce crime ajouté aux autres crimes les achève et les scelle d'une sorte de sceau sinistre. C'est plus que le complément, c'est le couronnement.

Elle prie et s'abîme dans la prière; elle se plonge et s'absorbe dans la Journée du Chrétien; elle immole son cœur devant cette image du cœur de Marie sanglant et traversé de glaives . Son âme ne prête plus l'oreille

Le révérend père Douillard, prenant pour texte Deposuit potentes de sede, établit que toute-puissance temporelle a Dieu pour principe et pour fin et qu'elle se perd et s'abîme elle-même quand elle se détourne de la voie que la Providence lui a tracée et du but qu'elle lui a assigné.

La pensée s'abîme

Depuis que le Dompteur entra dans la forêt En suivant sur le sol la formidable empreinte, Seul, un rugissement a trahi leur étreinte. Tout s'est tu. Le soleil s'abîme et disparaît. À travers le hallier, la ronce et le guéret, Le pâtre épouvanté qui s'enfuit vers Tirynthe Se tourne, et voit d'un oeil élargi par la crainte Surgir au bord des bois le grand fauve en arrêt. Il s'écrie.

Que sert de se flatter? L'empire expirant offre aux barbares une proie facile. Les cités qu'édifièrent le génie hellénique et la patience latine seront bientôt saccagées par des sauvages ivres. Il n'y aura plus sur la terre ni art ni philosophie. Les images des dieux seront renversées dans les temples et dans les âmes. Ce sera la nuit de l'esprit et la mort du monde. Comment croire en effet que les Sarmates se livreront jamais aux travaux de l'intelligence, que les Germains cultiveront la musique et la philosophie, que les Quades et les Marcomans adoreront les dieux immortels? Non! Tout penche et s'abîme. Cette vieille

Comme on s'abîme en la présence De ces heures de suprême existence, Comme l'âme voudrait des cieux Pour y chercher de nouveaux dieux, Oh! l'angoissante et merveilleuse joie Et l'espérance audacieuse D'être, un jour,

Enfin on s'abîme dans une salutaire confusion, en repassant dans l'amertume de son cœur tant d'années dont on ne peut soutenir la vue, et dont cependant on ne s'est point encore sincèrement repenti, parce qu'on est assez injuste pour excuser sa faiblesse, et pour aimer ce qui en a été la cause