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Prudence mena les enfanta chez Mme de Roubier, qui leur dit des choses fort aimables, et approuva beaucoup le changement qui s'était opéré en eux.

MADAME DE ROUBIER. Qu'est-ce que c'est? Que vous est-il arrivé? Pourquoi Simplicie a-t-elle le visage enflé et rouge? Pourquoi venez-vous de si bonne heure? SIMPLICIE. C'est ma tante qui m'a battue hier soir quand je suis rentrée; elle a battu aussi Prudence; je ne veux plus rester chez elle, elle est trop méchante, elle me rend trop malheureuse.

SIMPLICIE. Mais, Madame... MADAME DE ROUBIER. Claire, explique-lui que c'est ridicule. CLAIRE, riant. Mais, maman... MADAME DE ROUBIER. Allez donc, Simplicie, vous voyez bien que tout le monde rit de votre déguisement. Simplicie rougit et parut agitée; elle venait de comprendre le ridicule de sa mise. MADAME DE ROUBIER. Eh bien, qu'avez-vous, ma pauvre enfant? Êtes-vous souffrante?

Au secours! laissez-moi; je veux voir ma bonne. est-elle votre bonne? Pourquoi vous êtes-vous sauvée? Je ne me suis pas sauvée, c'est ma tante qui ma volée; ma bonne, est chez Mme de Roubier. Mme de Roubier? Dans la rue de Grenelle? Oui, oui, 91: c'est l

Quand ils arrivèrent chez Mme de Roubier, il était huit heures. Le concierge, surpris de les voir de si bon matin, plus surpris encore de les voir décharger une malle et renvoyer la voiture, et reconnaissant le Polonais roux qui avait eu une scène violente avec un cocher quinze jours auparavant, hésitait

Simplicie rougit, ne dit rien, mais se révolta dans son coeur contre le bon conseil de Mme de Roubier. Coz dormais profondément sur une banquette de l'antichambre, pendant que Prudence sommeillait sur une chaise. On eut de la peine

MADAME BONBECK. Parce que vous étiez parti avec Simplette et Prude sans me le demander, et, que j'attendais pour aller avec Simplette et Boginski chez Mme de Roubier. COZ. Ah! bon! Moi comprendre! Mais moi pas savoir! Eux croire aller seules, sans tante ni Boginski. Moi, autre fois, demander permission

SIMPLICIE. Non, j'aime mieux les voir plus tard, demain, Mme de Roubier ne m'aime pas, je suis honteuse devant elle. PRUDENCE. Honteuse! Et pourquoi seriez-vous honteuse, Mam'selle? Ce n'est pas votre faute si votre tante vous a battue. SIMPLICIE. Oh! ce n'est pas pour cela! C'est parce qu'elle a dit des choses si désagréables de moi et que je vois bien qu'elle a raison.

Prudence ouvrit la porte; Simplicie, étendue dans un fauteuil, s'y était profondément endormie; elle n'entendit pas entrer ces dames, qui examinèrent avec curiosité et pitié les marques des soufflets de sa tante. Comment cette tante a-t-elle pu se portera de tels actes de colère, demanda Mme de Roubier, et pourquoi vous a-t-ellc ainsi battues toutes deux?

Ayez la bonté de revenir plus tard et de me débarrasser de cette malle dont je ne sais que faire. PRUDENCE. Et voulez-vous que nous allions? puis-je loger en sûreté ma jeune maîtresse, si Mme de Roubier ne la reçoit pas?