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C'est parce que Oribe était l'instrument docile de ses projets ultérieurs, que le dictateur de Buenos-Ayres l'avait soutenu dans sa lutte contre Rivera. Après la journée de Palmar (10 juin 1838), il fut battu par son compétiteur, ce président oriental comprit, enfin, que l'opinion n'était pas avec lui; il résigna alors un pouvoir qu'il devait en grande partie

Excipant de la réserve qui terminait l'article 4 du traité Mackau, Rosas prétendit que la sécurité de la Confédération était compromise par la présence de Rivera sur le siége présidentiel de l'Uruguay, et que «les véritables et durables garanties de paix ne se trouveraient que dans le rétablissement de l'autorité légale, violemment expulsée

Toutes les appréciations, tous les commentaires seraient pâles devant le tableau suivant, dressé par Rivera Indarte, et relatif au nombre des victimes du tyran argentin, pendant une période de 14 ans: Empoisonnés 4

Le gouvernement présent de la république orientale est, comme la plupart de ceux de l'Amérique espagnole, un gouvernement de fait, produit d'une guerre civile. Depuis la fin de 1838, il est entre les mains du général Fructuoso Rivera, militaire heureux, homme habile et politique rusé, esprit fécond en ressources, débonnaire et de moeurs faciles, mais administrateur insouciant de la fortune publique, qu'il dilapide et laisse impunément dilapider. Ambitieux et remuant, le général Rivera semble n'aimer du pouvoir que les jouissances vulgaires; il travaille peu; il n'a ni les qualités ni les défauts des grands caractères: sa conduite paraît mesquine en toutes choses, parce que l'intrigue est l'âme de sa politique. S'il faut en croire les dernières nouvelles qui nous sont arrivées de Montevideo, la puissance du général Rivera est fortement menacée. Son compétiteur, le général Oribe, dont le parti est composé, de tout ce qu'il y a de riche et d'élevé dans le pays, aurait, dit-on, remporté de grands avantages. Montevideo serait en alarme; on y aurait donné la liberté

Comment, demanderont les lecteurs impartiaux qui ont bien voulu suivre jusqu'ici notre démonstration, comment expliquer raisonnablement, logiquement, l'abandon d'une politique qui fut celle de tous les patriotes hispano-américains: Bolivar, Sucre, Rivadavia, Paz, Lavalle, Rivera, Bello, Monteagudo, Varela, etc., etc., dont le but est de refouler, de maintenir l'empire des Bragance derrière les limites que les traités lui ont imposées?

Le blocus de Buenos-Ayres, la prise de l'île de Martin Garcia par nos marins, l'envahissement de l'Etat Oriental par Echague, la victoire de Cagancha, remportée par Rivera, les opérations des généraux alliés, Paz, Lavalle, Lamadrid, qui commandaient les forces d'Entre-Rios et de Corrientes, placèrent Rosas dans une situation critique, d'où le rusé Gaucho se tira momentanément, en signant le traité Mackau.

«Cette question de la présidence d'Oribe ou de Rivera, dit,

L'indépendance de Montevideo devenue le palladium du commerce platéen représenta dès lors, avec le traité de 1825, la base de la politique anglaise dans ces contrées. Aussi, lorsque, après la défaite de Rivera,