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Mais l'obstacle qui résulte du prix exorbitant du rachat n'est pas le seul. Supposons que cette difficulté soit vaincue.

La France et l'Espagne avaient des moines rédempteurs, dont la seule mission était le rachat des captifs catholiques; l'Angleterre et la Hollande, rachetaient aussi leurs nationaux. En 1648, il n'y avait pas

Lorsqu'il n'avait que la cape et l'épée, le rachat de ses promesses ne lui coûtait guère; il en fut autrement lorsqu'il eut échangé la couronne de France contre une messe: il fallait alors débourser de beaux écus. Sully grondait, mais il payait; c'était son métier d'être économe pour son maître, et il avait besoin d'être économe.

D'abord les actes qui concernent les prêtres, sont: Durant l'assemblée constituante: L'abolition de la dîme substituée au simple rachat qui avait été ordonné le 4 août ; La vente des biens du clergé au profit de la nation et l'assignation des dépenses du culte sur les revenus publics ; La constitution civile du clergé, l'obligation de prêter serment

Il avait bien aperçu les difficultés au-devant desquelles marchait Geneviève, mais il avait méconnu les services que la jeune fille pouvait rendre. Certes, elle jouerait une partie terrible dont l'enjeu était son bonheur. Mais qui pouvait savoir si, au lieu de perdre le sien, elle ne gagnerait pas celui de Christian? Quelle influence une femme aimée et sage n'exercerait-elle pas sur l'esprit de ce garçon en voie de se perdre? Et pourquoi cette solution: Geneviève perdue par Christian? et point cette autre: Christian sauvé par Geneviève? Envisagée sous cet aspect, la question prenait une grandeur d'humanité saisissante. Avait-on le droit de contrarier les desseins secrets de la destinée qui mettait en présence ce jeune homme et cette jeune fille, peut-être pour le rachat providentiel de l'un par l'autre? Le crime serait-il de les laisser s'unir, ou bien de risquer de les séparer? Le brave docteur, en toute sincérité de conscience, hésitait maintenant. Il revint vers sa maison, le front penché, se demandant était la vérité et trouvant, pour l'une ou l'autre conclusion, autant de raisons probantes. Il lui sembla qu'une précaution suprême concilierait toutes les conditions contraires de prudence et de générosité, et il se décida

Chaque année, Loysik, peu de temps avant cette fête anniversaire, partait sa pochette bien garnie d'argent; cette somme, fruit des épargnes de la communauté, ainsi que des dons volontaires des habitants de la colonie, était destinée au rachat de bon nombre d'esclaves. Quelques moines laboureurs résolus et bien armés accompagnaient Loysik

Gwynplaine se sentait vaguement l'objet d'une rédemption. Pourquoi la persécution? il l'ignorait. Pourquoi le rachat? il l'ignorait. Une auréole était venue se poser sur sa flétrissure; c'est tout ce qu'il savait. Ursus, quand Gwynplaine avait été en âge de comprendre, lui avait lu et expliqué le texte du docteur Conquest de Denasatis, et, dans un autre in-folio, Hugo Plagon , le passage nares habens mutilas; mais Ursus s'était prudemment abstenu «d'hypothèses», et s'était bien gardé de conclure quoi que ce soit. Des suppositions étaient possibles, la probabilité d'une voie de fait sur l'enfance de Gwynplaine était entrevue; mais pour Gwynplaine il n'y avait qu'une évidence, le résultat. Sa destinée était de vivre sous un stigmate. Pourquoi ce stigmate? pas de réponse. Silence et solitude autour de Gwynplainwe. Tout était fuyant dans les conjectures qu'on pouvait ajuster

Une somme de 25 millions de francs fut affectée par la loi au rachat des droits de banalité et de mutation. Quant

Il connaît le métier, les concurrents sont rares, il sera peut-être engagé. D'un pas ferme et rapide il se met en route, sans jeter un regard en arrière sur ce qui représente pour lui le passé maudit, et va devant lui, vers l'avenir, vers le rachat.

Ce qu'il prêche, ou ce qu'il rêve, c'est l'amour de la vérité et la haine du mensonge. C'est quelquefois la revanche de la conception païenne de la vie contre la conception chrétienne, de la «joie de vivre», comme il l'appelle, contre la tristesse religieuse. C'est encore et surtout ce qu'on a appelé l'individualisme; c'est la revendication des droits de la conscience individuelle contre les lois écrites, qui ne prévoient pas les cas particuliers, et contre les conventions sociales, souvent hypocrites et qui n'attachent de prix qu'aux apparences. Et c'est aussi, en quelques endroits, le rachat et la purification par la souffrance. C'est, dans nos relations avec autrui, la miséricorde indépendante, le pardon de certaines fautes que le pharisaïsme, lui, ne pardonne pas. C'est, dans le mariage, l'union parfaite des âmes, union qui ne saurait reposer que sur la liberté et l'absolue sincérité des deux époux et sur l'entière connaissance et intelligence qu'ils ont l'un de l'autre. C'est enfin la conformité de la vie