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Tallemant ne tenoit pas cette anecdote de Racan. C'est Balzac qui le premier l'a rapportée ainsi: elle est inexacte. Ménage, dans ses Observations sur Malherbe, l'a rectifiée d'après le récit même de Racan, qui y jouoit un rôle: «J'ai su de M. Racan, dit-il, que c'est lui qui avoit fait ces vers que M. de Balzac attribue

Cette curieuse anecdote et les détails qui la précèdent n'ont point été donnés par Racan. M. Racan soutient pourtant que c'est pour elle qu'il fit cette chanson: Chère beauté, que mon âme ravie, etc. et cette autre ou Boisset mit un air: Ils s'en vont ces rois de ma vie, Ces yeux, ces beaux yeux , etc.

Racan, qui avoit trente-quatre ans moins que Malherbe, changea son amour poétique en un véritable et légitime amour. C'est ce qui donna lieu

D'abord Racan, qui jouoit un peu du luth et aimoit la musique, se rendit, en faveur des musiciens qui ne pouvoient faire leur reprise aux stances de six, s'il n'y avoit un arrêt au troisième vers; mais quand Malherbe et Maynard voulurent qu'aux stances de dix on en fît encore un au septième vers, il s'y opposa, et ne l'a presque jamais observé.

Ce mot n'est pas non plus rapporté dans Racan. La suite de cet alinéa y manque aussi; mais Balzac a donné également les détails qu'il renferme. Il disoit

Son Historiette suit immédiatement celle-ci. Ce fait très-curieux ne se trouve pas dans la Vie donnée par Racan.

Racan a aimé madame de Moret, sa parente, car on voit dans ses vers qu'il parle de cet oeil qu'elle perdit ou qu'elle feignit d'avoir perdu. Voyez l'Historiette de madame de Moret.

Il étoit lieutenant du roi en Normandie et gouverneur du vieux palais de Rouen (Montpensier, t. 2, p. 177). C'étoit un ami de Racan. «Les enfans de Beuvron, dit Tallemant des Réaux (t. 2, p. 367, de l'édition Paulin Paris), ont plus d'esprit que leur pèreCet ami de Racan n'étoit donc pas un personnage très ingénieux. Sous la Fronde, en 1650, il reste fidèle au duc de Longueville, et résiste,

Tout son contentement étoit d'entretenir ses amis particuliers, comme Racan, Colomby, Yvrande et autres, du mépris qu'il faisoit de toutes les choses qu'on estimoit le plus dans le monde. Il disoit souvent

[Note 380: Les Bergeries de Racan . Quant aux quatre autres pastorales dont les noms suivent, il n'en est que deux dont, après les plus minutieuses et les plus longues recherches dans les répertoires les plus complets, j'aie retrouvé les titres, ou