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Oui; il est des «femmes nouvelles» qui préfèrent franchement le polythéisme antique au christianisme actuel. On raconte qu'au congrès féministe de 1896, Mme Hilda Sachs a jeté, d'une voix tremblante de colère, ces mots significatifs: «Depuis que je suis en France, j'entends toujours les femmes se vanter d'être mères, fatiguer tout le monde par l'exhibition de leurs enfants.

M. de Chateaubriand fait le polythéisme, sous Dioclétien, de plusieurs siècles trop jeune, et le christianisme de plusieurs siècles trop vieux.

C'est ainsi qu'en beaucoup d'endroits les pierres druidiques ont traversé la domination romaine et la domination franque, le polythéisme et le christianisme primitif, sans cesser d'être des objets de vénération, et le siége d'un culte particulier assez mystérieux, qui cache ses tendances cabalistiques sous les apparences de la religion officielle.

Dans les anciens temps, le sexe féminin n'a joui nulle part d'une grande faveur. La naissance d'une fille passait même très généralement pour une calamité, tandis qu'on attribuait au fils nouveau-né la puissance de délivrer la famille des influences mauvaises. C'est que lois et religions déclaraient la femme impure, dangereuse et perverse. D'après le polythéisme, tous les maux qui affligent l'humanité sont sortis de la boîte de Pandore. Pour le christianisme, Ève est l'initiatrice du péché et la cause de notre perdition. Mais si, d'une part, notre religion abaisse la femme, en lui imputant la chute originelle, il semble qu'elle l'ennoblisse de l'autre, en élevant le mariage monogame

»Prenons, si vous voulez, un autre exemple: nous avons quelque expérience de la vie et de la mort des religions. La fin du polythéisme romain, en particulier, nous est assez bien connue. D'après cette fin lamentable nous pouvons nous figurer celle du christianisme dont nous voyons le déclin. »On peut rechercher de la même manière si l'humanité future sera belliqueuse ou pacifique.

Chez tous les peuples dont nous avons pu étudier les origines religieuses, ou tout au moins remonter fort loin dans l'examen de leurs croyances, nous rencontrons le polythéisme.

Et c'est cette provocation aux complots ténébreux que vous prétendez, monsieur le maréchal, être justifiée par les nécessités de la guerre! Cela a pu se pratiquer dans tous les temps et même dans le nôtre, nous n'y contredirons point; mais la morale publique s'est modifiée, depuis que la religion du Christ a remplacé le polythéisme brutal; elle a fait de nouveaux progrès, sous l'influence de la philosophie, ainsi que l'atteste la double proclamation des Droits de l'homme et de la Solidarité des peuples. Aujourd'hui, la morale publique plane souverainement dans les pures régions de la justice et de l'honneur; aussi, repousse-t-elle avec une indignation mêlée de mépris, une doctrine comme la vôtre, monsieur le maréchal, qui approuve tous les moyens, les plus vils comme les plus odieux, en vue du but

»Ce polythéisme dégénéré, plus différent de la religion des beaux temps d'Athènes que des superstitions des hordes sauvages, n'aurait pas offert au peintre habile que j'ai indiqué, des sujets de tableaux moins frappants, et ces tableaux auraient eu, sur les autres, l'avantage de la nouveauté.

Certes, l'Olympe païen ne manquait point de femmes; le malheur est qu'il s'en dégage comme une odeur de mauvais lieu. Le polythéisme déifia le beau sexe surabondamment. Ses bonnes et agréables déesses personnifiaient indistinctement nos vertus et nos vices, nos grandeurs et nos faiblesses. Certaines avaient des moeurs déplorables. Il n'était pas jusqu'

Cette religion n'était point le paganisme si l'on entend par ce mot l'idolâtrie populaire; ce n'était pas non plus le polythéisme, depuis longtemps remplacé, dans l'esprit des Romains lettrés, par la notion du dieu unique et de la providence divine. C'était l'hellénisme, pour la désigner par le nom qu'on lui donnait alors. Julien était un théologien subtil;