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Le Palal est tenu, non pour un fils des dieux, mais pour un Dieu lui-même, oui, pour un Dieu en personne. Avant son élévation

Dieu, le Palal l'est devenu, mais non point pour se reposer dans une indolente fainéantise. A lui de presser les mamelles sacrées des vaches nombreuses,

Quoi qu'il en soit, ce Palal qui trichait avec ses divins mystères, ce Palal croyait en lui-même, avait foi en sa propre divinité. Et pourquoi non? Les augustes qualités que chacun lui reconnaissait, pourquoi les aurait-il déniées?

Par son entremise, le peuple entretient de bonnes relations avec le Soleil, la Lune et les Vents, converse avec les puissances du ciel, de la terre et de l'Am nor, invisibles, mais toujours présentes. Avec elles le Palal entre en communication. Quand il s'est réveillé de son sommeil, il dort comme tout le monde, quand il s'est relevé de sa couche, disons-nous, il salue la nature et dit Bonjour! Calme et tranquille, il jette sur ses entours le regard paisible de l'être qui a le «Bon OEil». Grâce aux rayons qui émanent de son front, les veaux prospèrent, les cornes durcissent, les pis gonflent, les herbes montent et les arbres fruitent. Le «Mascot» se lave les mains et la face bon exemple; il se frotte les dents de la main gauche, les Todas, simples mortels, se les frottent de la main droite, puis il transforme une feuille en lampe

Une pierre est jetée par-dessus et sur le monticule on brise une cruche. Le Palal clôt la solennité, en jetant une poignée de grains sur les fragments, puis reprend le chemin de l'étable, son sanctuaire, la foule lui ouvrant un large passage. Après quoi, chacun s'incline, touche la pierre du front et s'en va.