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Parmi les quantités composées se distingue le temps; c'est une quantité continue, car ses parties se succèdent sans intervalle. On objecte que ces parties, toujours en transition, toujours instables, ne sont pas plus continues que celles d'une oraison, lesquelles se succèdent sans continuité. Mais la succession de celles-ci est notre oeuvre, et la succession des parties du temps est naturelle; nous ne pouvons, nous, produire une continuité telle qu'il n'y ait quelque distance entre ses éléments. Les parties du temps sont les unes simples, ce sont les instants, et les autres composées, ce sont les composés de ces moments indivisibles. Le temps est donc une quantité continue dans le sujet par la succession des parties. C'est par le temps que tout se mesure: toutes les choses ont donc en soi leurs temps, qui sont comme leurs mesures. Ainsi l'on ne doit pas concevoir la continuité d'un temps composé dans des choses différentes, quoiqu'on puisse percevoir en elles des parties coexistantes; mais il faut admettre dans un même sujet des moments qui se succèdent comme une eau qui coule. Les choses se mesurent, quant

Quand le fiscal eut fini son oraison funèbre, un jeune rat,

Il avoit oüy dire que les muses estoient des divinitez qu'il falloit avoir favorables pour bien faire des vers, et que tous les grands poëtes les avoient invoquées en commençant leur ouvrage. Il avoit mesme marqué de rouge quatre vers dans un Virgile qu'avoit son siffleur, qu'on luy avoit dit estre l'invocation de l'Eneïde. Il avoit apris par coeur ces quatre vers, et les recitoit comme une oraison fort devote toutes les fois qu'il se mettoit

Fauchelevent crut que c'était une oraison qui finissait. Amen, dit-il. Père Fauvent, il faut faire ce que veulent les morts. La prieure dévida quelques grains de son chapelet. Fauchelevent se taisait. Elle poursuivit. J'ai consulté sur cette question plusieurs ecclésiastiques travaillant en Notre-Seigneur qui s'occupent dans l'exercice de la vie cléricale et qui font un fruit admirable.

Clément VII, réfugié dans Avignon, y rassembla les cardinaux qui l'avaient élu, tandis qu'Urbain VI formait tout un nouveau collége de cardinaux italiens. De ce nombre fut Bonaventure Perago de Padoue, l'un des théologiens les plus célèbres de ce temps, et, ce qui atteste encore mieux son mérite, l'un des anciens amis de Pétrarque. C'était même lui qui, dans la cérémonie de ses obsèques, avait prononcé son oraison funèbre. Il était alors simple religieux Augustin. Trois ans après, il fut fait Général de son ordre; et quand le schisme éclata, s'étant déclaré pour Urbain VI, il en fut récompensé par le chapeau de cardinal. Sa mort fut aussi funeste que son élévation avait été rapide. Il fut tué d'un coup de flèche, en passant sur le pont Saint Ange, pour se rendre au Vatican. On ne put découvrir d'où partait ce coup. On soupçonna François de Carrare, seigneur de Padoue, d'en avoir donné l'ordre, pour se venger de ce que le cardinal s'opposait

[Note 7: Sur les biens de cette famille, Baluze, t. II (Preuves), p. 687-692. Cf. Testament de Catherine, Lettres, IX, p. 496; oraison funèbre de la Reine-mère, par l'archevêque de Bourges Renaud de Beaune, Lettres, IX, p. 504; une note de 1585 sur la garde des châteaux du comté d'Auvergne et de la baronnie de La Tour, Mercurol, Ybois, Montredon, Busseol, Copel, Crems, de La Tour, Lettres, VIII, 485-486, et X, 471. Catherine, après la mort de sa sœur et de son beau-frère avait recueilli tout l'héritage de son père. La bibliothèque de Chantilly possède un beau terrier illustré du domaine de Besse (près du château de Montredon). Brantôme fait valoir les grands biens de Catherine,

Après cette oraison funèbre si douloureuse et si pathétique sur le sort de son ami infortuné, Bates alla s'asseoir sur une chaise, de l'air le plus triste et le plus abattu du monde.

Et, tout satisfait de cette oraison funèbre, Saint-Luc mit un genou en terre près de Monsoreau, et lui dit: Avez-vous quelque volonté dernière

«Savez-vous, madame, dit-elle en entrant, que votre antichambre est merveilleusement parée pour votre oraison funèbre

«Mercidit-elle... «Mais pour avoir le courage de vous parler, il faut que je prieElle referma ses yeux. Sur sa pauvre figure, si malade, je lus une expression d'intense douleur. Ses lèvres décolorées récitaient tout bas une oraison que je n'entendais point. J'avais peur... Quand sa prière fut finie, elle me dit: «Enlevez la lumière de la chambre. Je ne peux pas parler si vous me voyez, ou si je vous voisJe lui obéis: «Venez près de moireprit-elle encore, «tout près, et tenez-moi la mainJe lui obéis de nouveau. L'étreinte de ses doigts brûlants de fièvre, dans l'obscurité nous étions maintenant, le son de cette voix qui semblait venir d'au del