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A partir de ce jour, Gérard, en effet, passa de longues heures au milieu de la famille Obligitte. L'introduction de ce visiteur inattendu faisait circuler un peu de vie et de gaieté dans le maussade logis de la place Verte, et Véronique fut toute surprise de trouver

Les deux cousines contrastaient non seulement par le visage, mais surtout par les goûts et le caractère. A un fonds de frivolité native, Adeline joignait l'étroitesse d'âme de sa mère et l'esprit positif de M. Obligitte. Les choses sérieuses effrayaient son cœur de papillon, elle aimait le plaisir, et ne secouait sa pensée paresseuse qu'

Vous êtes un cœur loyal, monsieur La Faucherie? demanda-t-elle. Avez-vous quelque raison d'en douter? dit-il d'une voix troublée. J'espère que non, et j'attends de vous une réponse loyale... A quel titre pensez-vous être reçu chez ma tante? Il rougit et répondit: Ma mère n'est-elle pas l'amie de madame Obligitte?

A partir du jour il connut la lettre de madame Obligitte, ses manières commencèrent

Le dimanche d'après, le logis Obligitte prit dès le matin un aspect vivant et hospitalier, qui ne lui était pas habituel. Madame Obligitte fit ouvrir le salon, les housses des fauteuils furent enlevées, et Véronique, aidée de sa cousine, garnit la jardinière et les vases avec les premières fleurs d'avril. Quand tout fut prêt, Adeline Obligitte jeta un coup d'œil sur le vieux salon qui avait pris un air de fête, et s'adressant

Quelle imagination, dit madame Obligitte et comme vous voyez les choses en noir!... M. Gérard est trop bien élevé pour faire un mauvais mari, et je répondrais de lui... D'ailleurs, ma pauvre enfant, et elle poussa un long soupir nous devons tous porter patiemment nos croix, le bonheur parfait n'est pas de ce monde, et le mariage amène avec lui de petites misères qu'il faut savoir subir avec résignation.

Après le thé, madame La Faucherie se leva pour partir. En lui serrant les mains, madame Obligitte lui exprima le désir de la revoir bientôt. On dit que monsieur votre fils est musicien, ajouta-t-elle, j'espère qu'il voudra bien venir quelquefois faire de la musique avec ma fille et ma nièce. On était déj

Elle était allée aux renseignements, et elle était revenue satisfaite. La famille était bien posée et la fortune bien assise. Les Obligitte ne dépensaient pas leur revenu; ils vivaient honorablement, mais d'une façon très retirée dans leur maison de la place Verte, avec leur fille Adeline et une nièce, nommée Véronique. Cette nièce un peu mystérieuse inquiétait seule madame La Faucherie. Elle n'habitait Saint-Gengoult que depuis un an, et sa brusque installation dans la maison de son oncle avait vivement excité la curiosité de la petite ville, sans la contenter. Personne ne savait rien de précis sur son compte, et la famille Obligitte gardait sur ce point la plus absolue réserve. Les curieux en avaient été pour leurs frais. Tout ce qu'on avait pu apprendre se réduisait

Véronique secoua la tête. Il y eut un moment de silence. Voyons, reprit M. Obligitte, nous nous éloignons de la question... Il s'agit de répondre

La visite de madame La Faucherie fut l'objet d'un long commentaire, le même soir, dans la maison de la place Verte. Dès qu'Adeline se fut retirée dans sa chambre, madame Obligitte, restée seule avec son mari et sa nièce, prit la carte de son amie d'enfance, et réveillant M. Obligitte qui commençait