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Par ces froides pluies d'hiver, je passe chez elle des heures nostalgiques

C'est qu'odieux et ridicules, Et maléfiques en effet, Ils ont l'air, sur les crépuscules, D'un mauvais rêve que l'on fait: C'est que, sur leurs aigres guitares Crispant la main des libertés, Ils nasillent des chants bizarres, Nostalgiques et révoltés; C'est enfin que dans leurs prunelles Rit et pleure fastidieux L'amour des choses éternelles, Des vieux morts et des anciens dieux!

Les îles ont surgi des bleuâtres embruns... O terrasses! balcons rouillés par les parfums! Paysages figés dans de languides poses; Plis satinés des flots contre les lauriers-roses; Nostalgiques palmiers, ardents comme un sanglot, des volubilis d'un velours indigo Suspendent mollement leurs fragiles haleines!... Un papillon, volant sur les fleurs africaines, Faiblit, tombe, écrasé par le poids des odeurs. Hélas! on ne peut pas s'élever! La langueur Coule comme un serpent de ce feuillage étrange, Le thé, les camphriers se mêlent aux oranges. Forêts d'Océanie la sève, le bois Ont des frissons secrets et de plaintives voix... O vert étouffement, enroulement, luxure, Crépitement de mort, ardente moisissure Des arbres exilés, qu'usent en cet îlot La caresse des vents et les baisers de l'eau... Et Pallanza, l

Ces glauques flamboiements, cette poussière d'or, Cet azur, embué comme une pensée ivre, Ces soleils oscillant comme un vaisseau qui sort De la rade, chargé de baumes et de vivres, Flotteront-ils au toit d'un couvent florentin, Sur les verts bananiers des Iles Canaries, Dans un vallon d'Espagne, jamais ne s'éteint L'écarlate lampion des grenades mûries, Tandis que nous entrons dans l'hiver obsédant, Dans l'étroite saison, , seule, la musique Fait un espace immense, et semble un confident Qui, saturé des pleurs de nos soirs nostalgiques,

Comme un tiède ouragan presse et distend les roses, Le soir faisait s'ouvrir les maisons, les rideaux; Des balcons de fer noir emprisonnaient les poses Des nostalgiques corps, penchés hors du repos, Comme on voit s'incliner des rameuses sur l'eau...

...Assoupis, nébuleux, lointains, les nostalgiques yeux, les yeux dissimulateurs de la créature taciturne et close qui les portait entre ses tempes, comme de mélancoliques lampes voilées, maintenant, en s'appuyant aux siens, se dilataient, injonctifs, brûlants, pareils

Et cependant que la lamentation des orgues rythmait les versets épeurants des psaumes noirs, que quelque chanoine évoquait en une homélie coupée de citations latines, le drame sinistre, les jours de Terreur et d'Exil, élevait vers Dieu les espoirs, les nostalgiques supplications de ce troupeau sans pasteur, des douairières diadémées de cheveux blancs, toutes raides, sous des voiles sombres, soupiraient, pleuraient, hochaient la tête, mouillaient de grosses larmes leur livre d'Heures et des vieillards enfoncés dans leurs hautes cravates, replets, se renfrognaient, avaient des éclairs de haine en leurs prunelles ternies, serraient leurs pauvres poings débiles comme s'ils eussent oublié leur âge, rêvé de venger le pauvre Roi auquel ses sujets n'auraient pu reprocher que sa bonté et son indulgence.

Mais dans ces yeux résignés persiste, invincible, le rêve vers Matamua, et chaque jour, par nombreuses théories nostalgiques, les Maories s'en vont la bas sont les aïeux, dans la main de ténèbres des Dieux reniés, des Dieux qui se contentaient, jadis, de quelques gouttes de sang, et qui prendront tous, maintenant qu'on leur refuse tout.

Singulière fête, en vérité! Ces gens valsaient dans un bien étroit espace, aux sons nostalgiques que le violoniste tirait de son instrument. Mais leurs yeux brillaient, mais une animation extraordinaire les entraînait, mais il me semblait qu'un pétillement d'esprit faisait jaillir de leurs lèvres des paroles vives et joyeuses, sauf en ce qui concernait le pauvre Florentin Muzat, qui, tantôt avec l'une, tantôt avec l'autre, s'efforçait de reconstituer, pas

Baudelaire habitait dans l'île Saint-Louis, sur le quai d'Anjou, en ce vieil et triste hôtel Pimodan plein de souvenirs somptueux et nostalgiques. Il avait choisi l