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Après ce premier examen, Mr Renault mit son laboratoire au service de ses hôtes. Il leur offrit tout ce qu'il possédait avec une munificence qui n'était pas exempte de vanité. Pour le cas l'emploi de l'électricité paraîtrait nécessaire, il avait une forte batterie de bouteilles de Leyde et quarante éléments de Bunsen tout neufs. Mr Nibor le remercia en souriant.

Tandis que les cuivres de Mr Sax ébranlaient les fenêtres de la maison, une rougeur subite empourpra les joues du colonel. Ses yeux, qui étaient restés entr'ouverts, brillèrent d'un éclat plus vif. Au même moment, le docteur Nibor, qui auscultait la poitrine, s'écria: J'entends les bruits du coeur.

Mon cher colonel, répondit Mr Nibor, si vous voulez être bien sage, vous ne ferez pas trop de questions

On trouva que le malade avait la figure assez bonne. Mr Nibor le dépouilla de ses vêtements, qui se déchiraient comme de l'amadou pour avoir trop séché dans l'étuve du père Meiser. Le corps, mis

On raconta dans Fontainebleau que Mr Nibor avait fait l'autopsie et constaté des désordres graves causés par la dessiccation. Quelques personnes assurèrent que Fougas s'était suicidé. Il est certain que maître Bonnivet reçut par la petite poste une sorte de testament ainsi conçu: «Je lègue mon coeur

Ne vous donnez pas la peine, mon cher Hippocrate; une pincée de poudre, c'est souverain! Mr Nibor se mit en devoir de le panser un peu moins militairement. Sur ces entrefaites, Léon rentra. Ah! ah! dit-il au docteur, vous réparez le mal que j'ai fait. Tonnerre! s'écria Fougas en s'échappant des mains de Mr Nibor pour saisir Léon au collet. C'est toi, clampin! qui m'as cassé l'oreille?

Tout Fontainebleau voulut assister au mariage de Clémentine. On y vint de Paris. Les témoins de la mariée étaient le maréchal duc de Solferino et l'illustre Karl Nibor, élu depuis quelques jours

Tout en parlant, il joignait l'exemple au précepte, et pétrissait le torse du colonel. Comme les spectateurs remplissaient un peu trop exactement la salle de bain, et qu'il était presque impossible de s'y mouvoir, Mr Nibor les pria de passer dans le laboratoire. Mais le laboratoire se trouva tellement plein qu'il fallut l'évacuer au profit du salon: les commissaires de la société de biologie avaient

Mr Nibor et les Renault, qui n'étaient pourtant pas historiens de profession, furent obligés de lui faire en abrégé l'histoire de notre siècle. On alla chercher un gros livre écrit par Mr de Norvins et illustré de belles gravures par Raffet. Il n'accepta la vérité qu'en la touchant du doigt, et encore s'écriait-il

M. Nibor le retira du bain lorsque la peau, qui s'était gonflée plus vite que les autres tissus, commença