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Après être revenu passer quelques jours au camp de Nasratabad, j'en repartis pour une nouvelle excursion, dans laquelle je me proposais de visiter la lagune. Autour du village de Hadimi, habite, sur ses rives, la tribu des Saiads, ou oiseleurs, qui m'intéressèrent, comme étant peut-être une population aborigène. C'est du moins ce qu'ils disent, et leur aspect semble pareillement l'indiquer.

La garnison de Nasratabad consiste en deux régiments, armés des inutiles djezail, bien qu'il y ait

Le fort de Nasratabad, autrefois Nasirabad, a été construit par l'émir de Kain, il y a une trentaine d'années,

À 6 kilomètres de Nasratabad, nous fûmes rejoints par Mir-Masum Khan, le gouverneur. Mais après quelques salutations et quelque musique, comme c'était la nuit qui précède le Ramadan, on nous laissa dans notre camp.

Mes deux excursions m'avaient fait voir le Seistan tout entier, et je puis en parler avec quelque connaissance de cause. Il se divise, comme je l'ai montré, en deux parties, la région sans arbres et la jungle. Dans toutes les deux, le sol est semblable, et il paraît consister généralement en une argile légère. Dans quelques régions, on trouve des kilomètres carrés de collines de sable, qui pourraient, il est vrai, être cultivées. Autour de Nasratabad, la terre est salée et percée de trous innombrables. On trouve en particulier de nombreux étangs, peu profonds, qui doivent être d'excellents bouillons de culture pour les moustiques et les microbes. De fait, sans le vent de cent vingt jours que l'on appelle le Bad-i-Sad-u-Bist-Ruz, le Seistan serait