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d'une Espagnole qu'il n'avait jamais connue, Louis Nareval avait dès les premières hostilités quitté

Nareval se le tint pour dit: Il garda sans doute quelque fiel au fond du coeur, mais il n'osa pas se fâcher, dans la crainte d'augmenter le ridicule. Une scène d'un comique plus sombre, et qui faillit tourner au drame, vint d'ailleurs faire diversion le lendemain.

Le lieutenant Barta, M. Houssine, les sergents Gouzy, Nareval et une trentaine d'hommes nous rejoignirent enfin. Ils revenaient de Mer, jusqu'où ils s'étaient égarés. Quelques minutes plus tard, et nous allions au feu sans eux; mais, parce que nous ne les avions pas suivis, ils songeaient

Chacun se souvenait de l'ouvrage des autres, pour leur en faire un grief. Nareval accusait Gouzy d'avoir mal planté les piquets. Laurier critiquait la tension des cordes, et Gouzy leur reprochait d'avoir boutonné les toiles de travers. Une goutte d'eau, une perle fluide, lui tombait sur le nez avec une telle régularité, qu'il craignait d'y trouver une stalagmite le lendemain.

Nareval, comme les autres, essuyait le feu dignement, quoique avec un visible effort de courage. Par petite malice je lui demandai s'il craignait toujours de se laisser emballer vers le danger. Il haussa légèrement les épaules. Non, l'épaulette ne fulgurait plus

Sans avoir le désir de l'imiter, nous trouvions tous qu'un lit de boue, pour être moelleux, n'en était pas moins désagréable et en effet malsain. La retraite et le couvre-feu sonnés, Gouzy et Nareval, bons camarades, en dépit d'un reste d'envie, m'offrirent de les accompagner jusqu'

Vers sept heures il y eut une halte, le temps de préparer le café. Aussi le capitaine Eynard me fit-il réclamer des provisions par un caporal. Pour protéger la retraite, nous dit ce dernier, la compagnie avait été déployée en tirailleurs pendant la nuit, nouvelle qui fit bondir Nareval.

Cette farce eût pu se renouveler longtemps; mais, un soir, Royle, ayant dîné en ville, rentra maussade; le gros vin bleu du Roussillon l'avait peut-être alourdi, et il éprouvait le besoin de dormir. Il déchaîna le fou rire que nous étouffions sous nos couvertures, en sabrant la plus belle période de Nareval d'un impitoyable: «As-tu fini, jobard

Nareval, de son côté, s'était replié en lui-même, depuis qu'il s'était reconnu mystifié. Son ambition le rendait d'ailleurs très assidu auprès du sergent-major, lequel cherchait

Si, pour apprécier cette immense affection, il m'avait fallu un contraste, ce contraste ne m'eût pas manqué. Puisque j'avais survécu, je devais au malheureux Nareval d'accomplir son dernier souhait, aller dire