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MYRTIL, attendri. Pourtant le jour cet amour m'ensorcela Vous fut autant qu'

Je ne sais rien. Et puisqu'en ce conflit chacun se rebiffe Chloris aussi veut bien m'avoir pour hippogriffe De ses rêves devers la lune ou bien ailleurs, Me voici tout bridé, couvert d'ailleurs de fleurs Charmantes aux odeurs puissantes et divines Dont je sentirai tôt ou lard les épines, Madame, n'est-ce pas? Taisez-vous et m'aimez. Adieu, Sylvandre! Adieu, Myrtil! MYRTIL,

Allons, un tel aveu, bien que tardif, s'appelle Une galanterie, et je l'admets ainsi Donc vous m'aimez? MYRTIL, distrait, après un silence. O oui! Quel amoureux transi Vous seriez si d'ailleurs vous l'étiez de moi! MYRTIL, même jeu que précédemment. Douce Amie! Ah! que c'est froid! «Douce amieIl vous trousse Un compliment banal et prend un air vainqueur!

Songe alors n'était pas mensonge, Car Myrtil eut, de son côté, Comme on l'a depuis rapporté, Cette même nuit même songe: Il vit, dans le même moment, Au même lieu, sa même image A Rose-Rose rendre hommage. Et lui faire même serment, Dans ce même Castel de cire , sans penser au lendemain, Rose avait bien promis sa main, A n'en douter,

J'aurai longtemps vos «oui» de tantôt sur le coeur. MYRTIL, indolemment. Permettez... Mais voici Rosalinde et Sylvandre. MYRTIL, comme réveillé en sursaut. Rosalinde! Et Sylvandre. Et quel besoin de fendre Ainsi l'air de vos bras en façon de moulin? Ils débusquent. Tournons vite le terre-plein Et vidons, s'il vous plaît, ailleurs celle querelle. Et voil

Vous lisez dans mon coeur couramment, Chère Chloris, je t'ai méchamment méconnue! Qui me rendra jamais la malice ingénue, Et la gaîté si bonne, et ta grâce, et ton coeur? Et moi, par un destin bien autrement moqueur, Je pleure après Myrtil infidèle...

MYRTIL, au bras de Chloris et protestant comme par manière d'acquit. Chère! Vous n'avez pas besoin de vous défendre, Car me voici l'amie intime de Sylvandre. SYLVANDRE, ravi, surpris et léger.

COMMENT MYRTIL VIT LE PETIT CASTEL DE CIRE ET LES ADMIRABLES CHANGEMENTS QUI S'

Le but que je poursuis Est le vôtre. Causons de nos deuils identiques. Des malheureux ce sont, il paraît, les pratiques, Cela, dit-on, console. Or nous aimons toujours Vous Chloris, moi Myrtil, sans espoir de retours Apparents. Entre nous la seule différence C'est que l'on m'a trahie, et que votre souffrance A vous vient de vous-même et n'est qu'un châtiment. Ai-je tort?

Myrtil s'était mis en chemin, Guidé par les bonnes Abeilles. Lorsqu'il les eut de ses oreilles Ouï, comme en langage humain, Qui contaient l'histoire suivie De son beau songe trait pour trait, Et comment Rose l'attendrait S'il le fallait, toute la vie, Aussitôt le Prince amoureux, Malgré tout le noble entourage, Qui ne craignait que son courage En ce départ aventureux, Prit une belle et bonne armée Et se mit en marche