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Je ne vous comprends pas, monsieur, dit M. de Montbrison de plus en plus étonné. Je vous dirai, Conrad, pourquoi vous ne pouvez accepter l'offre qu'on vous fait, dit Clotilde. Et pourquoi monsieur ne peut-il pas accepter mon offre, madame la duchesse?

Mais le jeune duc était si joli, il semblait si heureux du gracieux accueil de sa cousine que la jalousie, ou plutôt l'orgueil, de Florestan s'exaspéra; son coeur se tordit sous les cruelles morsures de l'envie que lui inspirait Conrad de Montbrison qui, riche et charmant, entrait si splendidement dans cette vie de plaisirs, d'enivrement et de fête, d'où il sortait, lui, ruiné, flétri, méprisé, déshonoré.

Madame!... s'écria Florestan les traits contractés par la rage. Les deux battants de la porte s'ouvrirent avec fracas, et on annonça: M. le duc de Montbrison! Malgré son empire sur lui-même, Florestan contint

M. de Montbrison, croyant que sa cousine lui reprochait en plaisantant d'être trop formaliste, dit gaiement au vicomte, blême de colère: Je n'insisterai pas, monsieur... puisque ma cousine me le défend... Vous le voyez, sa tutelle commence.

Edwards et moi nous avons appris que M. le duc de Montbrison désirait monter sa maison; si monsieur le vicomte voulait être assez bon pour lui proposer la sienne toute meublée, ainsi que son écurie toute montée... ce serait pour moi et pour Edwards une très-bonne occasion de nous défaire de tout, et pour monsieur le vicomte peut-être une bonne occasion de motiver cette vente.

En effet, cet événement est affreux! dit le vicomte, qui, la haine et la rage dans le coeur, cherchait le regard de M. de Montbrison; mais celui-ci, d'après les derniers mots de sa cousine, non par manque de coeur, mais par fierté, détournait sa vue d'un homme si cruellement flétri.

La duchesse, irritée de l'audace de Florestan, ne le regardait pas; et M. de Montbrison, dans son empressement auprès de sa cousine, oubliant un peu les convenances, n'avait pas salué ni dit un mot, au vicomte, qu'il connaissait pourtant.

Au moment , dans le salon d'attente, M. de Montbrison aidait la duchesse

M. de Montbrison, sentant qu'il venait en effet de manquer de politesse, se retourna vivement et dit cordialement au vicomte: Monsieur, je suis confus, en vérité... Mais j'ose espérer que ma cousine, qui a causé ma distraction, voudra bien l'excuser auprès de vous... et...

Mais vous avez pardieu raison, Boyer... pour moi-même je préfère cela... Je verrai Montbrison, je lui parlerai. Quelles sont vos conditions? Monsieur le vicomte comprend bien... que nous devons tâcher de profiter le plus possible de sa générosité. Et gagner sur votre marché; rien de plus simple! Voyons... le prix? Le tout, deux cent soixante mille francs... monsieur le vicomte.